Les organisateurs, en concertation avec la police et au regard de l’impossibilité des autorités à interdire la manifestation, avaient déjà revu le plan de la marche pour éviter le centre de la ville alors que les manifestations violentes d’extrémistes religieux se multipliaient ces derniers jours. Ils avaient par la suite accepté un unique rassemblement statique dans un stade.
La bavure de Tsahal, l’armée israélienne, qui a coûté la vie à 18 civils palestiniens dans la bande de Gaza aura définitivement enterré le défilé dans sa forme traditionnelle. Les menaces d’attentats de fondamentalistes du Hamas et du Hezbollah obligent les forces de sécurité israéliennes à se déployer sur tout le territoire alors que la Marche aurait mobilisé 9000 hommes pour assurer la sécurité des manifestants face aux orthodoxes juifs qui souhaitaient s’opposer, même violemment aux militants LGBT.
Dans un rare élan commun pour la région, les dignitaires et représentant des trois religions monothéistes avaient appelé à s’opposer à la tenue de la Pride, le Vatican communiquant officiellement sa désapprobation il y a encore deux jours sans condamner ni un mot sur les violences commises par les extrémistes.
Alors que Tel Aviv la moderne permet à ses homosexuelLEs de vivre librement leur orientation sexuelle, Jérusalem la pieuse est aux mains des extrémistes et fondamentalistes de tous bords.
P.S. Le rassemblement dans le stade vient de débuter, il y aurait 2000 participantEs avec un dispositif de sécurité de 3000 hommes.
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