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Jugement attendu dans le procès intenté par Christian Vanneste contre Jean-Luc Romero

C’est ce mardi 30 septembre que la 17ème chambre du TGI de Paris va se prononcer sur la plainte qu’a déposée contre Jean-Luc Romero, Président d’Elus Locaux Contre le Sida et conseiller régional francilien, le député UMP-CNI du Nord condamné pour homophobie, Christian Vanneste.

«En effet, un jeune mineur avait écrit un message sur le député du Nord à la suite d’un post que j’avais rédigé et M. Vanneste l’a estimé diffamatoire. Je suis donc poursuivi pour un message que je n’ai pas écrit, mais en tant que responsable du blog sur lequel il a été écrit» rappelle Jean-Luc Romero dans un communiqué.

«Cette action de justice par le seul député condamné pour homophobie, n’étonne pas quand on se rappelle que j’ai témoigné à son encontre devant les deux instances – TGI de Lille et Cour d’Appel de Douai – qui l’ont condamné pour ses paroles délictueuses et offensantes pour les homosexuels» explique-t-il encore.

Jean-Luc Romero, sur les conseils de son avocate et ne se rendra pas au TGI de Paris «afin de ne pas donner d’importance aux actes de M. Vanneste. Comme il est clair qu’il n’existe médiatiquement que grâce à ses provocations contre les homosexuels, il est temps de le laisser retourner à l’anonymat dans lequel il était avant ses provocations» estime-t-il.

En toute logique juridique et en l’état actuel de la jurisprudence sur le sujet, Jean-Luc Romero devrait se voir condamner en sa qualité de responsable éditorial de son site. Gageons que Christian Vanneste sur-interprétera cette condamnation si elle devait être confirmée.

Il n’en fut pas de même quand le député du Nord fut condamné pour ses propos homophobes, dénonçant une justice partisane. Le même revient sur son site sur une autre affaire qui l’oppose cette fois au Maire de Paris, Bertrand Delanoë, et qu’il poursuivait pour des propos de campagne électorale tenus en prélude aux municipales de Tourcoing où Christian Vanneste a été défait. Alors que le procureur de la République a requis la relaxe de Bertrand Delanoë, au bénéfice de la bonne foi, l’édile n’ayant fait que «rappeler, dans ce débat démocratique, que M. Vanneste avait eu un démêlé judiciaire», le député du Nord dénigre une nouvelle fois la Justice n’hésitant pas à se comparer à un accusé d’Outreau : «Que le garant de l’Ordre public puisse à ce point renverser la hiérarchie des normes sur laquelle repose cet ordre public est consternant ! Quant à la manière dont cette absurdité a été exprimée, elle ne peut qu’inquiéter sur le niveau de la formation des magistrats et sur leur capacité à exercer des missions qui manifestement les dépassent. L’habitude entraîne d’ailleurs chez moi une sorte de fatalisme qui se dispute à l’amusement. Outreau ne m’étonne plus.». La procureure ainsi visée appréciera.

L’auteur principal des faits incriminés, mineur à l’époque des faits, a été déclaré coupable en avril dernier de complicité de diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public pour les propos qu’il avait écrit sur le blog de Jean-Luc Romero.

Enfin, le greffe criminel de la cour de cassation a confirmé à CitéGAY que l’audience d’examen du pourvoi formé par Christian Vanneste contre la décision de la cour d’appel de Douai confirmant sa condamnation aura lieu le 14 octobre prochain.

EN SAVOIR PLUS

Le site de Jean-Luc Romero : www.romero-blog.fr .

Le site de Christian Vanneste : www.christianvanneste.fr.

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