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Soutien du Président de la République et du Premier ministre à Christian Vanneste

On le présentait en fin de semaine dernière après le soutien affiché à Christian Vanneste du secrétaire général adjoint de l’UMP, Dominique Paillé, et nous y sommes ! La lessiveuse politique continue et après le parti au tour de ses chefs de soutenir le député homophobe candidat aux municipales de Tourcoing.

Il suffisait seulement de permettre au Président de la République, celui de «tous les français», les LGBT en moins semble-t-il, d’user de l’ironie au détriment des associations voir du mépris quant à leur indignation légitime. Ensuite, prenez un Premier ministre ou Premier Des ministres, ce «collaborateur» prompte à réécrire l’Histoire et faire passer en l’espèce un délinquant homophobe pour un agneau de l’année !

Ainsi, lors du conseil national de l’UMP samedi dernier, trois militants d’Act Up Paris ont été expulsés et détenus quelques heures après avoir interrompu le discours de Nicolas Sarkozy pour protester contre un «parti homophobe». Pour l’association commentant l’investiture de l’UMP donnée à Christian Vanneste comme son soutien répété et l’absence de sanction concernant l’élu homophobe, «L’injure, l’appel à la haine et à la discrimination en raison de l’orientation sexuelle ne sont pas des opinions ; ce sont des délits. En accordant son investiture à Christian Vanneste, l’UMP rend l’homophobie éligible».

A cette émotion affichée des militants LGBT, cette investiture contraire à la parole donnée par Nicolas Sarkozy en 2005 quand il s’engageait à exclure Christian Vanneste, le Président de la République n’a pas trouvé mieux que l’ironie au lieu de répondre de manière circonstancielle aux associations : «Vous rendez-vous compte? Ils n’en ont trouvé que deux. Dans un pays de 62 millions d’habitants, pas plus que ça» répondit le Chef de l’Etat !

Dans la foulée, François Fillon a répondu au micro de RTL aux associations en affirmant que Christian Vanneste « aussi a compris que ses propos n’étaient pas acceptables et qu’il a changé» et qu’il ne fallait pas répondre à «l’intolérance par l’intolérance». Sur la forme, le Premier ministre entend marginaliser l’action de ces militants alors qu’elle exprime une indignation largement partagée par la communauté LGBT, et sur le fond, c’est au mieux une méconnaissance des propos répétés de Christian Vanneste, de l’absence de toute excuse comme de la contestation systématique des décisions judicaires le concernant. Au pire, c’est un mensonge politique, un petit arrangement avec la réalité sur fond d’enjeux électoraux au détriment des principes, des droits de l’Homme et au mépris des décisions de Justice.

François Hollande, pour sa part, à appeler l’UMP à revenir sur sa décision d’investiture. A défaut, «ce serait jeter un discrédit sur l’ensemble des candidatures de l’UMP» a estimé le Premier secrétaire du Parti Socialiste.

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