in

Lungs, Florence and The Machine

Ok, « Lungs » ça veut dire « Poumons » , et c’est précisément ses poumons qui sont à l’air sur la pochette. Mais ne va pas croire que cette belle grande demoiselle rousse, semblant tout droit sortie d’un tableau de Renoir, est en proie à des préoccupations morbides ! Disons plutôt que l’image a probablement été choisie pour figurer la mise à nu, l’offrande sans concession…

En fait l’univers de l’artiste va à contre-courant de tout ce qui est à la mode …

Si les médias ont vite fait de la classer dans la catégorie Indie ou soul, ils n’ont tout simplement pas saisi toute la largeur du spectre musical que couvre les influences d’une jeune fille folle des White Stripes, et ayant grandi avec Kate Bush, The Smiths et le Velvet Underground

Florence Welsh, dont l’âge semble être malicieusement gardé secret, accompagnée de ses musiciens qu’elle appelle « The Machine » , est sans aucun doute, la saveur pop britannique du moment, avec peut-être Laroux, même si la cour n’est pas la même.

Avec « Lungs », Florence offre une pop subtilement gothique, enchanteresse et aérienne, qui semble avoir été mise au point dans un vieux grimoire de contes et légendes. Elle ne voit aucun inconvénient à faire se cotoyer la harpe, le piano et la guitare électrique. Comme si cela ne suffisait pas, la voix de Florence, passant des aigües au grave, de la nostalgie à la révolte, et évoquant aussi bien Natasha Khan (Bat For Lashes), que Kate Bush, Chrissie Hynde (Pretenders), ou Sinead O’Connor, raisonne comme une réelle offrande des dieux.

Propulsé sur le devant de la scène par la BBC et suscitant des critiques dithyrambiques, cet album sorti en Juillet dernier en Angleterre, s’est déjà vendu à 100 000 exemplaires et a remporté le Brit Award 2009 dans la catégorie Critic’s Choice. C’est dire s’il va falloir compter avec la belle amazone, qui en plus est capable d’ensorceller des milliers de personnes, grâce à un charme et une grâce hors-norme lors de ses prestations scéniques.

Les quelque 40 000 spectateurs du dernier Festival Lovebox à londres (18 Juillet 2009) peuvent en témoigner !

A savourer en priorité : Les hits presque anachroniques « Rabbit Heart » (Raise It), « Drumming Song », accompagnés de leurs clips « impressionistes », ou Florence virevolte et fait sa diva kitsch, toujours suivie par une ribambelle de danseuses un peu pots de colle … Et la superbe reprise de « You’ve got the Love », dont l’original, de Candi Station date de 1986, est devenue un classique des dance-floors, à force de remixes (Même Mika l’a reprise !)

Plus d’infos sur http://www.florenceandthemachine.net/

A applaudir au Festival Les Inrocks !

Le clip de « Rabbit Heart » :

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

One Man Show Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse, Frédéric Recrosio

Quatre mois de suspension pour Louis Nicollin suite à son  »tarlouze »