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USA (Nombreuses arrestations lors de plusieurs manifestations anti « Don’t Ask Don’t Tell ») …

Gros remue-Ménage en Amérique ces derniers jours, lors d’une campagne d’interventions en chaîne, à travers tout le pays, appelée Right to Serve(droit à servir ; ndlr). L’opération, organisée par le groupe Soulforce contre la politique du « Don’t Ask Don’t Tell », qui interdit aux soldats de parler de leur sexualité, et donc excluent de fait les homosexuel(LE)s et bisexuel(LE)s, à moins qu’ils ne taisent leur préférence, a donné lieu à de nombreuses arrestations. En bref, Mercredi 27 Septembre, à Little Rock dans l’Arkansas, deux hommes ont essayé de s’enrôler dans l’armée, en déclarant lors du test de « pré-aptitude » qu’ils étaient gays. Comme prévu, la demande des deux individus a été rejetée et une quinzaine de manifestants qui les attendaient dehors ont alors entrepris un sit-in. Huit d’entre eux, refusant de bouger à l’arrivée des services de police, ont été arrêtés et pourront être libérées sous caution de 250 dollars. A Washington ce sont vingt-cinq personnes qui ont entrepris la même action devant un bureau de recrutement mais cette fois il n’y eut aucune arrestation. Même chose à Charlottesville, en Virginie, et Mardi, dans le Wisconsin, où un étudiant a été arrêté. Pour le moment plus de 30 membres de l’association Soulforce ont ainsi été arrêtés.

France / Brest – Prison ferme pour agresseurs homophobes : Mardi dernier, le tribunal correctionnel de Brest a condamné Steve Ruffinatto et Benjamin Polard, tous deux âgés de 19 ans, a huit mois de prison dont cinq avec sursis pour le premier et six pour le second suite à des agressions perpétrées les 14 et 21 août dernier contre deux gays sur un lieu de drague local, le bois de Kéroual. Si le premier auteur a reconnu son homophobie à l’audience, le second excluant des motivations haineuses. Le site de SOS-Homophobie : www.sos-homophobie.org. Appelez la ligne d’écoute anonyme de SOS homophobie au 0 810 108 135 (Prix d’un appel local) ou au 01.48.06.42.41

Italie – Le Pacs à l’italienne au programme du parlement en Novembre : Les parlementaires italiens devraient en commission commencer a examiner en novembre les propositions relatives à l’instauration d’un partenariat civil. Si la forme proposée se rapproche davantage du Pacs français, avec la possibilité pour des couples hétérosexuels d’adhérer à cette forme d’union, l’incertitude politique pèse encore quant au devenir de cette proposition. Le nouveau gouvernement italien, dirigé par Romano Prodi, avait promis de se pencher sur le sujet lors de la campagne électorale, suscitant l’ire du Vatican mais rien n’arrivait depuis l’accession de l’Union de la gauche au pouvoir. Sous la forme d’un contrat enregistré, le Pacs à l’Italienne obligerait les partenaires à prouver un certain temps de vie commune avant sa conclusion et confèrerait des droits en matière de propriété, succession ou encore en matière médicale. Tout comme en France, seul les majeurs capables et non mariés pourront conclure ce type de partenariat civil. Suite à ces travaux parlementaires, un projet de loi devrait aboutir dont l’adoption dépendra tant de la force de la coalition sur ce type de sujets sociétaux que de l’opposition certaine de la droite te du Vatican.

Italie – Un jeune napolitain arrêté après avoir menacé d’outer son ex : Toutes les « bonnes choses » ont une fin. Mais cet adage n’était semble-t-il pas vraiment du goût d’un jeune trentenaire de la région d’Altopascio, près de Florence, qui ne se résignait décidément pas à l’annonce de rupture que lui avait fait son compagnon . sexagénaire ! Il faut dire que le jeune homme est chômeur et que l’idée de faire une croix sur l’argent et les cadeaux dont il était couvert, lui est forcément devenue insoutenable. Il décide de ne pas perdre la face en se transformant en maître – chanteur. Sans sourciller, il va ainsi exiger 30 000 euro à son « chéri d’amour », ou sinon il révèlera l’homosexualité de celui-ci à ses proches. Le marché est entendu et les deux hommes se fixent rendez-vous Samedi matin le 23 Septembre, devant la mairie de la ville. Comme dans une intrigue policière, le sexagénaire alerte les carabiniers, qui assistent, bien cachés, à la confrontation, et filment la transaction. En réalité l’enveloppe ne contient que quelques centaines d’euro et des feuilles de magazines. Ni une, ni deux, le jeune homme s’apprêtant à partir avec son butin, est arrêté et immédiatement emmené en prison, accusé d’exaction. L’affaire se trouve désormais entre les mains du juge pour des enquêtes préalables, qui devraient durer à peu près une semaine.

USA – Fortes inquiétudes quant aux conditions de détention des mineures lesbiennes : Selon une enquête des organisations Human Rights Watch et American Civil Liberties Union, publiée Lundi 25 Septembre, les conditions de détention des plus de 95 000 adolescents incarcérés dans les prisons américaines, sont scandaleuses, surtout lorsqu’il s’agit de jeunes filles. 73% des prisonnières des établissements de haute sécurité Tryon et Lansing (New-York) où s’est déroulée l’enquête, sont afro-américaines ou hispaniques, issus des quartiers défavorisés de la grande pomme. On y trouve des filles âgées de 15 et 16 ans mais aussi beaucoup de seulement 12 ans. Le rapport fait état de maltraitances disproportionnées, allant de simples insultes ou de la pose de menottes en cas de tentative de fugue ou de lit mal fait, à des brûlures au visage, des contusions ou même des membres cassés. A travers le témoignage d’une jeune fille prénommée Devon, il a été mis en évidence le fait que la vie carcérale était encore plus difficile pour une lesbienne, car on s’attache à l’idée que si une fille veut être un homme, elle doit être traitée comme telle. L’année dernière l’ « American Civil Liberties Union » avait cité en jugement l’état d’Hawaï pour des abus perpétués vis-à-vis des adolescents LGBT de l’institut « Youth Correctional Facility ». En Mars le juge fédéral avait déclaré que les conditions de la structure étaient dangereuses et que les agressions y étaient favorisées. L’état a été contraint de payer 625 000 dollars pour fermer la cause fédérale.





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Paris (Conférence-débat sur le thème de l’homoparentalité ) …

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