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Brèves du 20/06/2006

France – Bachelot tacle Royal sur le mariage gay : Alors qu’elle se fait plus discrète sur les questions LGBT, Roselyne Bachelot, secrétaire générale adjointe de l’UMP et favorable de longue date aux unions homosexuelles, s’en est prise à Ségolène Royal, dont l’interview pro LGBT parait cette semaine dans Têtu, en prêtant à l’élue des Deux-Sèvres une concession de «la dictature de l’opinion» et une soumission relevant de «l’opportunisme» politique. Cette déclaration sur Canal + ce matin intervient alors qu’elle reconnaît que sur ce sujet son parti est mal à l’aise et plutôt réticent à toute avancée sur le sujet. Le président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, doit rencontrer l’Inter-LGBT, organisatrice de la Marches des Fiertés nationale, jeudi prochain

Italie – Agression homophobe au cour du « Ibiza » italien :
La Toscane et surtout Torre del Lago, près de Pise, s’impose de plus en plus comme une destination de vacances de rêve, très accueillante en particulier pour la population gay. Ce cadre idyllique a pourtant été le théâtre d’une sordide homophobe la nuit dernière (du 19 au 20 Juin), lorsqu’un groupe de garçons a commencé à entonner des chants fascistes, puis s’en est pris aux gérants de l’établissement gay le « Mama Mia », en plein nettoyage avant la fermeture. Le groupe a été mis dehors par les videurs mais l’un des jeunes gens a réussi à se frayer un chemin et à rentrer de force, pour se jeter sur le cuisiner et le porter à terre, avant de lui donner des coups de pieds au visage et de fuir. La victime s’en est tiré avec quelques ecchymoses au thorax et cinq points de suture. L’ex président de la section toscane de l’association Arcigay, Alessio De Giorgi, s’est élevé contre de tels actes, qu’il a qualifié de très graves, et s’est inquiété d’une hausse des représailles à l’encontre de la communauté Gay, soulignant qu’ils n’y avait plus eu d’épisodes de violences homophobes depuis un véritable révolte anti-gay, qui avait eu lieu en 1999, également de la part de groupes fascistes.

USA – Mandat d’arrêt lancé contre Boy George :
Le juge Anthony Ferrara, de Manhattan a lancé un mandat d’arrêt contre l’ex leader de Culture Club, reconverti en dj, parce qu’il ne s’était pas présenté au tribunal pour expliquer pourquoi il souhaitait bénéficier d’une autre sentence pour fausse déclaration de cambriolage. En Octobre 2005 la police new-yorkaise avait trouvé 13 sachets de cocaïne dans l’appartement du chanteur alors qu’elle était venue chez lui pour constater un prétendu cambriolage. Au mois de Mars dernier, Boy George avait plaidé coupable pour avoir alerté la police sur cette fausse infraction. Après qu’on ait trouvé de la cocaïne au domicile de la pop-star, celui-ci avait été contraint à payer une amende 1.000 dollars (790 euros), à suivre un programme de désintoxication en Angleterre, et à effectuer cinq jours de travail d’intérêt général, dans un hôpital pour malades du Sida à Manhattan. George o’Dowd (le vrai nom de Boy George) avait récemment déclaré être, en plus, accroc à Internet, sur lesquels il lui arrivait de passer au moins six heures par jour, notamment sur les espaces de rencontres Gays. Malgré cela il avait ajouté ne pas se sentir dépendant, mais finalement qui sait, c’est peut-être une séance de tchat endiablé qui lui a fait manquer son rendez-vous devant le juge ? Interrogé par la presse le juge Anthony Ferrara a cependant fait savoir qu’il ne pourrait pas procéder à l’arrestation effective de l’artiste avant le 26 Juin, date à laquelle est prévue une nouvelle audience.





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Enqute de Dialogai sur l’homophobie

Le petit train de la prvention sida