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La drogue dure chez les Gay, le cliché festif aussi !

Les résultats de la première enquête sur « les consommations de produits psychoactifs en milieu festif gay et lesbien» ont été rendus publics par les initiateurs de l’étude, le Kiosque info sida-toxicomanie et l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie.

Ils révèlent que si la consommation d’alcool est similaire à celle du français moyen et que celle de cannabis est légèrement inférieure, la prise de poppers est nettement plus usuelle ainsi que celle de cocaïne et ecstasy. La consommation de GHB, anesthésiants et kétamine serait, selon l’étude, marginale.

«Avec un usage de cocaïne ou d’ecstasy à 10 %, on est en surconsommation par rapport aux enquêtes sur la population générale. Mais ces dernières incluent des gens casaniers qui ont moins de chances d’être au contact avec des produits de la fête », note François Beck, de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. »Il faudrait réaliser une étude dans les lieux hétéros.».

Point que ne soulève pas l’étude est le fait que la prise de drogue est souvent liée non seulement à un usage festif et tend à être liée également à un usage sexuel. On sait également que la consommation de drogue et alcool lors de rapports sexuels est un facteur de prise de risque en matière de transmission du VIH et des IST.

Dernier point est la marginalisation et la « normalisation » de la prise de drogue au sein de la communauté LGBT, notamment l’ ecstasy et la cocaïne dont l’usage s’est non seulement démocratisé mais subit trop souvent la valorisation d’un milieu festif « branché » qui considère comme d’usage, quasi normal et « cool » la prise de tels produits. Beaucoup d’établissement, notamment parisien, ont subit des contrôles renforcés des autorités judiciaires ou des fermetures administratives.

Certaines boites commencent à pratiquer des fouilles à l’entrée, sans toutefois que le fait de trouver des produits n’entraîne la non admission au sein de l’établissement des contrevenants qui se font seulement « saisir » les produits. La tentative de freiner l’usage de drogue en milieu festif se heurte à une banalisation de la prise de produits qui tend(ait ?) à s’opérer au regard de tous sans que cela n’étonne plus personne.




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