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Israël : un chirurgien séropo autorisé à opérer de nouveau

L’avis Suisse concernant la non-transmissibilité potentielle du VIH en cas d’observance parfaite d’une thérapie antirétrovirale, d’une charge virale indétectable et du maintien de pratiques sécures, a des répercussions au-delà des seuls rapports sexuels au sein de couples sérodifférents.

Ainsi, le site de référence américain aidsmap.com revient sur la décision des autorités de santé israéliennes indiquant qu’un membre du personnel de santé séropositif pouvait effectuer des actes médicaux invasifs sous la triple condition d’être sous traitement antirétroviral avec un suivi médical régulier, d’avoir une charge virale indétectable et de porter deux paires de gants chirurgicaux.

Cet avis vient à la suite d’une enquête menée à la suite de la découverte de la séropositivité d’un chirurgien cardiaque en 2007. En l’espèce, les autorités ont contacté près de 1500 patients du chirurgien qui mentionnait l’absence de tout incident opératoire et effectué un test de dépistage sur ceux qui y consentaient. Aucun de ceux testés n’a été dépisté séropositif. A noter qu’au moment de la découverte de la séropositivité du praticien, sa charge virale était très élevée (+100 000 copies/ml) et son taux de CD4 très bas.

Le ministère de la Santé israélien a précisé que les patients n’avaient pas à être informé de la séropositivité des praticiens concernés.

Cette décision rappelle la communication hasardeuse des autorités de santé françaises suite à la révélation de la séropositivité d’un chirurgien barcelonais. Le 22 septembre dernier, le ministère de la Santé français avait publié sur son site une alerte recommandant aux femmes ayant recouru à une interruption volontaire de grossesse au sein de quatre cliniques de Barcelone, où travaillait ce médecin porteur du VIH, de se faire dépister. Aides avait à cette occasion dénoncé cette «violation du secret sérologique», se déclarant «très choquée» par l’attitude du ministère de la Santé qui faisait oeuvre d’«une grave désinformation sur les risques de contamination médecin-patient, nuls dans le respect des protocoles sanitaires (port de gants, etc)». Dans la lignée, le Conseil national du sida (Cns) et les associations Act Up et Sidaction avaient également dénoncé cette communication hasardeuse et hâtée des autorités de santé française.

Le Conseil national du sida estime le risque de transmission du VIH dans ces circonstances «infime» et «tient donc à rappeler (…) que, par lui-même, l’exercice de la médecine par une personne vivant avec le VIH ne constitue aucunement un risque de transmission de cette infection».

A la suite de cette communication, le ministère français s’était gardé de préciser son point de vue sur le sujet.

EN SAVOIR PLUS

L’article de Aidsmap (Anglais) : www.aidsmap.com.

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