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France – Un guide de AIDES et ELCS sur les restrictions de circulation des séropositifs dans le monde : «Le séropositif n’est ni un criminel ni une menace à l’ordre public !» annoncent en prélude à l’annonce de la publication d’un guide sur les restrictions de circulation des séropositifs dans le monde les associations Aides et Elus Locaux Contre le Sida (ELCS). Elles rappellent que dans près de la moitié des états membres de l’ONU, des mesures discriminatoires à l’encontre de la liberté de circulation des personnes touchées par le VIH/sida sont appliquées. Dans 13 pays dont les Etats-Unis et la Russie, les séropositifs sont soumis à une interdiction d’entrée sur le territoire national, même pour un court séjour touristique. «Cette situation est intolérable Ces mesures ont d’ailleurs été plusieurs fois condamnées par l’ONUSIDA qui les jugent inefficaces aussi bien sur le plan économique qu’au niveau de la protection de la santé publique. Cette situation nous oblige tous – militants associatifs, soignants, chercheurs, medias – à nous mobiliser» alors que cette période estivale, normalement propice aux déplacements transnationaux, rend ces discriminations intolérables. Ainsi, afin d’informer les malades mais aussi afin de dénoncer auprès du grand public ces terribles discriminations, AIDES et ELCS publient la version française du guide sur les restrictions à la liberté de circulation des séropositifs dans le monde. Ce document, qui recense les législations de 170 pays à travers le monde, est librement consultable et téléchargeable sur les sites http://www.aides.org et http://www.elcs.fr. «AIDES et ELCS rappellent avec force qu’être séropositif ne peut être considéré comme une menace et il n’y a aucune raison pour apporter des restrictions à la libre circulation d’une personne séropositive. Il est insupportable de devoir mentir et de risquer d’être refoulé aux frontières de ces pays au seul motif que l’on est porteur d’une maladie, certes transmissible, mais non contagieuse» concluent les associations.

Irlande – Le partenariat civil britannique s’exporte dans la République d’Irlande : Le Premier ministre irlandais, Bertie Ahern, a annoncé mercredi que la République d’Irlande allait se doter d’une législation égalitaire à l’attention des couples homosexuels. Sur le modèle britannique du Partenariat civil, l’Irlande confèrerait ainsi aux couples gays la possibilité d’obtenir les mêmes droits et avantages que ceux octroyés aux couples mariés sans toutefois que l’usage du patronyme du partenaire puisse être obtenu. Si le calendrier n’est pas précisé, le chef de gouvernement s’est engagé à une modification législative rapide alors même que la Cour suprême irlandaise doit se pencher sur la demande d’un couple lesbien marié au Canada qui réclame la reconnaissance de leur union sur le territoire national. En première instance, les demanderesses avaient été déboutées de leur demande. Concernant la reconnaissance légale des couples homosexuels, deux commissions gouvernementales avaient recommandé la création de partenariats civils mais sans plusieurs droits associés au mariage, dont le droit à l’adoption. Dans un sondage récent, 84% des personnes interrogées se déclaraient favorables à une reconnaissance légale des couples gays, le chiffre tombant à 53% pour une ouverture du mariage civil à ces mêmes couples.

Nice – Non à la condamnation des clients des prostituéEs niçoisES : Dans un communiqué, l’association activiste Les Putes rapporte que le Procureur Général de Nice, Eric de Montgolfier, a décidé de condamner les clients des travailleuses du sexe pour «racolage passif», en demandant à ce que ceux-ci soient placés en garde à vue. Il entend lutter contre la «demande» afin d’enrayer les «problèmes sanitaires significatifs» que pose la prostitution dans sa ville, en créant un précédent juridique par l’extension de l’article L50 de la loi sur la sécurité Intérieure. «En effet, si cette démarche aboutit, prostitué-e-s et clients risqueront des condamnations allant jusqu’à deux mois de prison ferme et 3750 euros d’amende. Nous n’entendons pas laisser faire de telles choses» déclare l’association pour qui depuis l’entrée en vigueur de la LSI, «nos conditions de vies se sont déjà énormément dégradées. Eric de Montgolfier parle de problèmes sanitaires significatifs, or, il ignore qu’avec la politique qu’il mène, il contraindra les travailleuses du sexe à se replier dans des endroits où elles seront invisibles pour les associations de lutte contre le Vih qui mènent une action de terrain en distribuant des préservatifs (notre outil de travail essentiel)». «Plutôt que de nous condamner en pénalisant nos clients, il serait temps que la voix des putes soit enfin entendue. Nous ne tolérons plus que l’on parle à notre place» avancent-elles encore. Elles réclament un véritable statut juridique et professionnel et ne plus être stigmatisé comme un vecteur de problèmes sanitaires significatifs. Plus d’infos sur : www.lesputes.org.

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Non la condamnation des clients niois

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