Dans son dernier numéro daté, VSD donne la parole à « Valérie, homo, qui a refusé d’être harcelée au boulot ». Le magazine revient en fait sur l’affaire de cette jeune préparatrice en pharmacie qui a trainé en justice ces employeurs, homophobes patentés à Sète (lire les actualités de CitéGay).
VSD met en parallèle cette affaire et le film de Francis Veber, rappelant que dans la vie,
l’homophobie est bien réelle. Nos confères rappellent que l’association SOS Homophobie recensait en 1999 334 cas, dont 45 sur le lieu de travail. Plus de 500 ont été dénoncés en 2000.
« Après la dépénalisation de l’homosexualité en 1981 et l’adoption du Pacs, on attendait de l’Etat une parole publique sur le sujet » dit Frédéric Martel, auteur d’une histoire des homosexuels, interrogé par VSD « qui estime que la lutte contre l’homophobie est devenue une vraie question de société ».
Dans un billet-édito, VSD rend hommage au « Placard » qualifié de « film précurseur » : « Hier, le cinéma se moquait de l’homosexualité. Maintenant, le public ne rit plus au dépens de l’homosexuel, mais avec lui. La minorité a gagné le droit d’être drôle à l’écran sans être grotesque ou amoindrie. Quand le héros du Placard accepte de passer pour un homosexuel, il
devient ce qu’il n’a jamais été : sympa ».
Fidèle à son ambition de magazine dénicheur de tendances et de faits de société, VSD participe à l’avancer des idées dans le bon sens. Un vrai geste d’autant que notre confrère, comme tant d’entreprises, n’a eu, par le passé, aucune raison d’échapper à l’homophobie.
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VSD dénonce l’homophobie au travail
