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Homophobie et transphobie au sein des familles : SOS homophobie interpelle l’Aide Sociale l’Enfance













COMMUNIQU DE PRESSE


Homophobie
et transphobie au sein des familles : SOS homophobie interpelle l’Aide Sociale
l’Enfance


Aujourd’hui
en France, une jeune fille de 13 ans qui se fait traiter de « sale gouine » par sa
mre tous les jours n’a aucun moyen de se dfendre. Aujourd’hui en France,
personne ne sait quand un garon de 17 ans est exclu du repas familial chaque
soir parce qu’il est gay. Aujourd’hui en France, un ou une jeune trans de 15 ans
qui a ralis que son sexe ne correspondait pas son genre ne peut parler
personne des insultes et menaces que ses parents profrent. Aujourd’hui en
France, les LGBTphobies dont peuvent tre v ictimes des mineur-e-s au sein mme
de leur famille sont taboues, inconnues, silencieuses, invisibles. 

C’est la raison pour
laquelle SOS homophobie, parmi les douze questions qu’elle a adresses aux
candidats et candidates l’lection prsidentielle, leur demande s’ils et elles
s’engageront pour que l’Aide Sociale l’Enfance soit sensibilise ces
questions.
 La formation du
personnel de l’A.S.E. aux manifestations LGBTphobes (lesbophobes, gayphobes,
biphobes et transphobes), parce que l’une de leurs missions est de mener en
urgence des actions de protection en faveur des mineur-e-s en difficult, est
capitale. 

Ces jeunes gens
qui dcouvrent que leur orientation sexuelle ou leur identit de genre ne
correspondent pas ce que la socit attend d’elles et eux sont en grande
difficult et confront-e-s des souffrances insupportables. Les consquences
peuvent tre dramatiques : 69% des jeunes trans pensent au suicide et la moiti
vont jusqu’ faire une tentative (1) ; les jeunes homosexuel-le-s ont quant
eux-elles un taux de recours au suicide 13 fois suprieur celui des jeunes
htros (2).

C’est pourquoi SOS homophobie, dans le cadre de son
engagement dans la campagne prsidentielle 
(http://www.sos-homophobie.org/presidentielle), envoie cette semaine un courrier
chaque antenne de l’A.S.E.
 dans les dpartements o nous possdons
une quipe comptente pour leur proposer informations et sensibilisation ces
questions, comme nous le faisons pour d’autres publics professionnels et
adultes. 

Et nous
demandons chaque candidat et candidate s’il-elle serait prt-e s’engager
pour faire en sorte que cette formation soit effective et
obligatoire.




(1) Enqute HES/Le Mag Jeunes LGBT, avril
2009
(2) Etude de Marc Shelly, md ecin de sant publique et responsable du
CDAG de l’hpital Fernand-Widal, pour l’association Aremedia en collaboration
avec l’INSERM.


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