Comme si la déception suscitée par
ses récents propos au Figaro Magazine ne suffisaient pas, le
candidat Nicolas Sarkozy vient d’enfoncer le clou
lors de son premier grand meeting de campagne le 19 Février à Marseille,
critiquant les partisans du mariage gay, sous-entendu François
Hollande en première ligne …
ses récents propos au Figaro Magazine ne suffisaient pas, le
candidat Nicolas Sarkozy vient d’enfoncer le clou
lors de son premier grand meeting de campagne le 19 Février à Marseille,
critiquant les partisans du mariage gay, sous-entendu François
Hollande en première ligne …
« Quand on aime la France, on ne
fragilise pas les institutions qui font la trame de notre vie sociale, la
famille, le mariage. Ils restent des repères, des références profondément ancrés
dans notre conscience collective et qui font partie de notre identité. Nous ne
voulons pas que l’on sacrifie notre identité à la mode du moment »
lance-t-il ainsi à l’assemblée.
fragilise pas les institutions qui font la trame de notre vie sociale, la
famille, le mariage. Ils restent des repères, des références profondément ancrés
dans notre conscience collective et qui font partie de notre identité. Nous ne
voulons pas que l’on sacrifie notre identité à la mode du moment »
lance-t-il ainsi à l’assemblée.
Plusieurs associations de lutte pour
les droits des LGBT ont très vite réagi quant à cette nouvelle provocation:
« L’égalité des droits n’est pas une mode », s’indignent-les.
les droits des LGBT ont très vite réagi quant à cette nouvelle provocation:
« L’égalité des droits n’est pas une mode », s’indignent-les.
Nicolas Gougain,
porte-parole de l’Inter-LGBT par exemple (Interassociative Lesbienne, Gaie, Bi
et Trans) estime que « considérer que c’est une mode du moment, c’est
mépriser les citoyennes et les citoyens qui aspirent à plus d’égalité ». Il
ajoute qu’ « une société qui laisse de côté des milliers de familles
homoparentales au nom des convictions de quelques-uns, ce n’est pas une
république qui protège »
porte-parole de l’Inter-LGBT par exemple (Interassociative Lesbienne, Gaie, Bi
et Trans) estime que « considérer que c’est une mode du moment, c’est
mépriser les citoyennes et les citoyens qui aspirent à plus d’égalité ». Il
ajoute qu’ « une société qui laisse de côté des milliers de familles
homoparentales au nom des convictions de quelques-uns, ce n’est pas une
république qui protège »
Le président de Gaylib Emmanuel
Blanc, trouve tout simplement les propos de Nicolas Sarkozy
»cocasses » car ils sont grosso-modo les »mêmes que ceux entendus
dans les années 1970, quand Valéry Giscard d’Estaing voulait créer le divorce
par consentement mutuel ». Les détracteurs s’inquiétaient alors d’un risque
de fragilisation de la famille, et pariaient sur »une catastrophe en cette
période de crise ».
Blanc, trouve tout simplement les propos de Nicolas Sarkozy
»cocasses » car ils sont grosso-modo les »mêmes que ceux entendus
dans les années 1970, quand Valéry Giscard d’Estaing voulait créer le divorce
par consentement mutuel ». Les détracteurs s’inquiétaient alors d’un risque
de fragilisation de la famille, et pariaient sur »une catastrophe en cette
période de crise ».
Pour autant le chef de l’association
gay liée à l’UMP ne se montre pas inquiet. Selon lui, c’est sûr, le mariage
entre personnes de même sexe »se fera avec ou sans Nicolas Sarkozy. Il a
choisi de ne pas le faire, ce sera donc sans lui, en 2012 ou en
2017. »
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gay liée à l’UMP ne se montre pas inquiet. Selon lui, c’est sûr, le mariage
entre personnes de même sexe »se fera avec ou sans Nicolas Sarkozy. Il a
choisi de ne pas le faire, ce sera donc sans lui, en 2012 ou en
2017. »
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