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Cinéma : Ander

Ander

Un film espagnol écrit et réalisé par Roberto Caston

Avec : Josean Bengoetxea,
Christian Esquivel
Pilar Rodriguez

128 mn

Cinespana 2009 – Violette d’Or du meilleur film
14ème festival des jeunes réalisateurs de St Jean de Luz – Prix d’interprétation masculine
Festival Cinéhorizontes 2009 – Grand Prix du Jury
59ème Festival International de Berlin – Panorama – Prix Cicae

Sortie le 17 Février

L’histoire:
Ander a la quarantaine passée, il est paysan et vit dans un coin perdu de la Biscaye avec sa soeur Arantxa et leur vieille mère.
Il mène une existence monotone et ne connaît que le travail, que ce soit à la ferme ou dans l’usine voisine.
Alors qu’Arantxa doit bientôt se marier et laisser Ander s’occuper seul de leur mère, celui-ci se casse la jambe et doit rester plâtré pendant deux mois.
Pour l’assister dans ses tâches, la famille embauche José, un travailleur péruvien.
Le nouveau venu bouleverse bientôt les relations familiales en même temps qu’il trouble de plus en plus Ander.

L’avis de Tof
Si tu as aimé Brokeback Mountain et ses plaines américaines, il y a des chances pour que tu apprécies ce film, beaucoup plus réaliste dans la façon de filmer, mais aussi probablement plus ennuyeux, car s’attachant peut-être plus à la psychologie des personnages.
Autant le dire tout de suite, moi je n’ai pas déjà pas accroché au côté simpliste et joyeusement naïf de l’histoire d’amour naissante entre les deux cow-boys, alors je ne vais pas non plus m’enthousiasmer pour cette quasi-transposition de l’histoire dans les pâturages du pays basque, d’autant plus que les personnages principaux (et Ander en particulier) ressemblent plus aux Bidochons qu’aux canons Heath Ledger et Jake Gyllenhaal !
Le film à tout de même le charme d’un petit film campagnard, dans lequel on s’attache forcément aux protagonistes, avec sa petite pointe documentaire, puisqu’il aborde en finesse la réalité de l’homosexualité vécu dans un environnement rural (Une sorte de « L’amour est dans le pré » version gay), et le choc des cultures, puisque notre Ander basque va être attiré par le nouvel arrivant immigré péruvien .
On finit tout de même par regarder régulièrement sa montre. Dommage !

EN SAVOIR PLUS : http://www.bodegafilms.com/ander/

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