Communiqu de presse
18 septembre 2007
Nicolas Sarkozy n’a pas de politique de
sant
avec les franchises, faire payer les malades pour les malades, Nicolas Sarkozy
envisage aujourd’hui de restreindre les soins pris en charge 100% pour les
malades atteints de maladies graves, comme le sida. Ainsi, dans son discours de
ce mardi sur la stratgie sociale, il dnonce un drapage des dpenses
consacres aux affections longues dures (ALD) et demande sa ministre de la
Sant de limiter l’exonration du ticket modrateur des malades en
ALD.
Les
propos de Nicolas Sarkozy sont mensongers :
Tous les conomistes de la sant savent que l’augmentation des
dpenses en ALD est le fait du vieillissement de la population, de l’allongement
de la dure de vie et de l’augmentation du cot des mdicaments et non pas le
fait de prtendus comportements irresponsables .
La politique de Nicolas Sarkozy est criminelle
:
Les soins pris en charge
100% pour les ALD font dj l’objet de contrles de la part de l’assurance
maladie. En voulant rduire encore les remboursements des plus malades, Nicolas
Sarkozy met directement en cause l’accs aux soins et met en danger la vie des
malades les plus prcaires.
Nicolas Sarkozy n’a pas de politique de sant :
Le dmantlement annonc aujourd’hui de
l’exonration du ticket modrateur pour les malades en affection longue dure
(ALD) met directement en cause la sant publique. En utilisant nouveau la
soi-disant irresponsabilit des malades pour attaquer le systme franais de
scurit sociale, Nicolas Sarkozy s’oppose une politique de prvention seule
mme de limiter les dpenses de sant.
Faute d’avoir une politique de sant, Nicolas Sarkozy n’a qu’un discours
comptable inefficace. Et son annonce
d’un grand dbat sur le financement de la sant pour tablir ce qui doit
tre financ par la solidarit nationale et ce qui doit relever de la
responsabilit individuelle travers une couverture complmentaire cache mal
sa volont de mettre bas le systme de scurit sociale franais fond sur la
solidarit.
Avec son projet de franchises,
Nicolas Sarkozy s’apprtait dj faire payer les plus malades et mettre en
danger leur accs aux soins. Avec ses propos l’emporte-pice de ce mardi, il
franchit un pas de plus : il insulte les malades.
