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Si Nicolas Sarkozy est lu, nous pouvons faire une croix sur la politique de sant





Si Nicolas Sarkozy est lu, nous pouvons faire une croix sur la politique de
sant


publi en ligne: 18 avril 2007



Aujourd’hui, des militantEs d’Act Up-Paris revtent l’entre du
ministre de la Sant et des Solidarits d’un dais noir pour figurer la mort du
systme de sant qui ne manquerait pas d’accompagner l’lection de Nicolas
Sarkozy. Les programmes prsidentiel et lgislatif de l’UMP reprsentent en
effet une grave menace pour l’accs la prvention, au dpistage et aux soins
en France et dans le monde.



- Des photos de l’action sont
disponibles ici
.


Pour nous, association de malades, dnoncer aujourd’hui la
dshrence du ministre de la Sant n’a rien d’anodin. Depuis cinq ans que nous
subissons une concentration des pouvoirs dans les mains de l’UMP, les attaques
portes contre le systme de sant, contre le droit des malades et contre les
minorits les plus exposes l’pidmie ont t d’une violence rare.


Chaque fois que nous avons interpell les ministres de la Sant
successifs, ils se sont rfugis derrire leur absence de poids au sein du
gouvernement pour se ddouaner de mesures qu’ils savaient pourtant aberrantes en
matire de lutte contre le sida.


De tous les membres du gouvernement, Nicolas Sarkozy aura t
celui dont le mpris pour les enjeux sanitaires est le plus flagrant:

-ministre de l’intrieur, il
a construit un dispositif rpressif visant particulirement les minorits les
plus exposEs l’pidmie: prostituEs, usagerEs de drogues, jeunes,
trangrEs, ce qui les a loignes des structures de prvention, de dpistage ou
d’accs aux soins.
-ministre des finances, il a
montr qu’il sacrifiait la sant des impratifs budgtaires. Il a ainsi
plaid, en 2004, pour une rforme de la Scurit sociale encore plus
dvastatrice.
-Prsident de l’UMP, il a
milit pour le dmantlement de l’Aide Mdicale d’Etat et remis en cause l’accs
aux soins des malades sans-papierEs.


Si le candidat de l’UMP est lu prsident de la Rpublique, le
ministre de la sant ne sera plus qu’une coquille vide. Que resterait-il en
effet de la sant publique une fois ces mesures mises en place?
-Instauration de quatre
franchises illimites sur les examens biologiques, les mdicaments, les visites
mdicales et les hospitalisations. C’est–dire, restriction de l’accs aux
soins des malades les plus prcaires et obstacle la prvention et au dpistage
prcoce;
-Remise en cause de la prise
en charge 100% des sropositifVEs;
-Expulsion des malades
trangerEs dans des pays o ils-elles mourront faute de soins;
-Fermeture des hpitaux de
proximit et drgulation du systme hospitalier;
-Conditionnement de
l’Allocation Adulte Handicap la reprise d’une activit.


Sarkozy 2007-2012: nous n’y survivrons pas.


Et vous non plus.

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