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Rapport ONUSIDA 2006


Act Up-Paris


Communiqu 21 novembre 2006


Rapport ONUSIDA 2006 :


TOUJOURS PLUS DE MALADES, TOUJOURS PLUS DE MORTS TOUJOURS PLUS DE
PROMESSES NON TENUES


Le rapport de l’ONUSIDA 2006 est, comme chaque anne, plus macabre que le
prcdent. Il dresse d’abord un constat pidmiologique accablant mais il faut
surtout y voir un atlas des graves manquements de la communaut internationale.
Manquements dans le financement du Fonds Mondial, manquements dans le
dveloppement des traitements gnriques, manquements en termes de soutien aux
stratgies de prvention et notamment la rduction des risques lis l’usage
de drogue.


Ce que dit le rapport :


– 39,5 millions : toujours plus de personnes touches par le VIH


– 4,3 millons : toujours plus de contaminations


– 2,9 millions : toujours plus de morts


Ce que ne dit pas le rapport :


– Toujours plus de personnes sans accs aux traitements alors qu’elles en
auraient besoin (5,2 millions de personnes contre 5,1 en


2004)


– Un cart toujours plus grand entre les besoins financiers et les fonds
allous : 8,1 milliards $ en 2007 contre 4 milliards en 2004


Ce que dit mal le rapport :


Quand une dpche d’une grande agence titre :  Sida en Asie:


cocktail mortel entre sexe tarif et drogues , c’est que l’ONUSIDA fait
mal son travail. Le sida n’est transmis ni par la rtribution d’un acte sexuel,
ni par aucune drogue. Il fallait bien sr lire :


– Toujours plus de contaminations imputables la guerre la drogue : une
part croissante (30% en dehors de l’Afrique) des nouvelles contaminations est
lie l’injection dans des pays qui ont refus de mettre en place l’change de
seringues et les traitements de substitution pour des raisons idologiques


– Toujours plus de contaminations imputables la stigmatisation et
l’exclusion des travailleurSEs du sexe ainsi privEs d’accs la prvention


Ce rapport fait tat de satisfactions et celles-ci n’illustrent pas seulement
le fait que l’ONUSIDA a parfois besoin d’air dans cette noirceur gnralise.
Ces satisfactions locales, quand on constate par exemple que la course de la
maladie ralentit dans tel ou tel pays d’Afrique, illustrent le fait que le sida
n’est PAS une fatalit, qu’il est possible, quand gouvernements et organismes
internationaux s’en donnent les moyens, de freiner sa progression et ce, quelle
que soit la rgion du monde.


Act Up-Paris exige que les candidats l’lection prsidentielle prennent des
engagements prcis pour lutter contre ce flau sanitaire sans
prcdent.

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