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CP: Jean-Luc ROMERO – Jacques CHIRAC – UNITAID





Communiqu
du 18 aot 2006



Jean-Luc
ROMERO demande Jacques CHIRAC de ne pas lancer le programme UNITAID l’ONU
(New-York)


en
raison de la politique discriminatoire des USA l’gard des
sropositifs




A l’occasion du XVIme congrs
international sur le sida, Toronto, Jean-Luc Romero, membre du Conseil national du
sida
, prsident de Aujourd’hui,
Autrement
et de Elus Locaux Contre le
Sida
, a interpell le ministre de la sant, Xavier Bertrand, sur
un dossier qui n’est malheureusement plus au cour de la politique de lutte
contre le sida depuis de nombreuses annes: la libre circulation des
personnes sropositives.



En effet, dans une trs large
majorit de pays, en particulier aux Etats-Unis et au Canada – o des mesures
malheureusement transitoires ont t prises par les autorits pour permettre aux
personnes HIV+ de participer aux GayGames (Chicago), aux OutGames (Montral)
puis au Congrs (Toronto) – mais aussi en Russie, en Chine voire mme dans
certains pays de l’Union europenne (mesure heureusement contrarie par les
accords de Schengen), les personnes sropositives sont susceptibles, si
elles sont dmasques la douane,
d’tre arrtes puis refoules. Qu’il s’agisse d’un court ou d’un long
sjour.



Cette mesure est parfaitement
discriminatoire et frappe plus de 40 millions de personnes dans le monde,
interdites d’une libre circulation en raison de leur seul tat de
sant.



Dans quelques semaines, le
prsident de la Rpublique franaise
doit prsenter officiellement le programme Unitaid de facilit
internationale d’achat de mdicaments pour lutter contre le sida, la tuberculose
et le paludisme. Jean-Luc Romero demande donc Jacques Chirac et au
prsident brsilien Lula da Silva de renoncer faire cette prsentation aux
Nations-Unies (dont le sige est New-York) mais de la faire Genve, au sige
de l’Onusida.



Il serait en effet paradoxal et
mme scandaleux de prsenter une mesure en faveur de personnes atteintes d’une
pathologie alors mme que ces personnes directement concernes ne seront pas
autorises participer cette confrence du fait de cette
discrimination.



L’ONU, garant du respect des
droits de l’homme dans le monde, ne peut accepter et ne peut cautionner un tel
comportement discriminatoire: les malades ne sont pas des hors la
loi; la maladie n’est pas une faute.





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Deux personnages sur un lit avec témoins

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