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Aurevoir Pierre

Après un combat de toute une vie, l’homme avait finalement obtenu de l’OIM (Organisation Internationale pour l’immigration), qu’elle le reconnaisse et le dédommage en tant que victime de l’holocauste et « déporté pour homosexualité ».

Pierre Seel avait également milité sans relâche, pour que la déportation d’homosexuels durant la seconde guerre mondiale soit officiellement reconnue, et notamment pour que les associations homosexuelles soient conviées aux cérémonies du souvenir de la déportation.

Il aura fallu attendre 2001 pour que les autorités lancent les premières invitations, et Avril 2005, pour que le président Jacques Chirac reconnaisse officiellement la déportation homosexuelle, en sollicitant lui-même la présence de l’association « les Oubliés de La Mémoire » le 3 Novembre dernier pour l’inauguration du Centre Européen du Résistant Déporté dans le système concentrationnaire nazi à Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin).

Pierre Seel, qui avait lui-même été déporté à 17 ans dans ce camp, avant d’être engagé de force dans l’armée allemande puis envoyé sur le front russe, n’avait pas pu se rendre à la cérémonie, du fait de son état de santé.

En 1994, il avait publié l’histoire de son combat « Moi Pierre Seel, déporté homosexuel » (chez Calman Levy), offrant ses témoignages pour que personne n’oublie.

Un service religieux suivi d’une mise en terre aura lieu ce Lundi 28 Novembre au cimetière de Brames, dans le Lot-et-Garonne.

EN SAVOIR PLUS :

Le site de Triangles Roses (MDH)




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