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IIIe Conférence Internationale sur l’homoparentalité

Une cinquantaine de spécialistes de la question de l’homoparentalité, venus de différents pays (France, Grande Bretagne, Norvège, Espagne, Etats Unis, Canada.) entendent faire le point sur l’état de nos connaissances quant à cette manière de « faire famille » et de débattre des questions qu’elle pose à la société. C’est l’ambition de l’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens (APGL) qui organise, en liaison avec la branche européenne de l’International Lesbian and Gay Association (ILGA-Europe), une IIIe Conférence Internationale sur l’homoparentalité.

L’association créée en 1986 rappelle que depuis le colloque « parentés et différence des sexes » organisé en 1999, de nombreux travaux de recherche ont été menés et souhaite que ces nouvelles rencontres permettent de faire le point sur les questions suivantes :La pluriparenté et l’organisation de la parenté sociale ; l’adoption, les procréations médicalement assistées, l’homoparentalité au quotidien ou grandir dans une famille homoparentale, l’ordre moral/religieux et l’homoparenté, les évolutions juridiques et sociologiques dans le domaine de l’homoparentalité en France et en Europe, enfin la visibilité de ces familles tant sur le plan démographique que dans les discours tenus sur elles.

« Couples et parentalité : l’égalité maintenant ! » avait été le mot d’ordre de la Marche des Fiertés 2005, l’APGL ayant été étroitement associé aux propositions et revendications faites par l’Inter-LGBT. Les politiques dans leur ensemble, y compris les partis de l’opposition, restent sourds aux revendications liées à l’homoparentalité contrairement à d’autres pays dont les Pays Bas ou l’Espagne qui a non seulement légalisé le mariage entre personnes de même sexe mais également ouvert le droit à l’adoption aux homosexuelLEs.

Dans le même temps, les lesbiennes françaises sont de plus en plus nombreuses à se rendre en Belgique pour bénéficier d’une Fécondation In Vitro (FIV). Selon les chiffres locaux, près des trois quarts des FIV avec donneur de sperme concernent des patientes françaises majoritairement homosexuelles au point que les demandes dépassent les possibilités d’accueil à l’heure actuelle. Les FIV ne sont réservées en France qu’aux couples hétérosexuels et via des donneurs anonymes en cas de dons du sperme.

Selon l’APGL, près de 200 000 enfants seraient élevés par des parents gays et lesbiens en France.

EN SAVOIR PLUS

IIIe Conférence Internationale sur l’homoparentalité dans un mois

Toutes les infos sur la IIIe Conférence Internationale sur l’homoparentalité : www.conference-apgl.org




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