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Nelson Mandela brise un tabou

Alors que l’Afrique du sud est l’un des pays au monde avec les plus forts taux de prévalence au V.I.H., Nelson Mandela, père de la nation sud africaine, vient de briser un tabou en déclarant que son propre fils venait de décéder des suites du Sida.

L’ancien président sud africain a fait de la lutte contre la pandémie sa nouvelle croisade. Très affecté par la disparition de l’un de ses trois fils, Makbatho, âgé de 54 ans, Nelson Mandela a fait cette déclaration publique hier, entouré de ses proches.

Le Sida demeure un tabou extrêmement fort en Afrique alors que le continent subit la pandémie comme aucun autre. L’Afrique du Sud compte à elle seule 5 millions de séropositifs.

Nelson Mandela a souhaité couper court aux rumeurs de la presse qui faisaient suite à l’hospitalisation de son fils en déclarant qu’il « vaut mieux le révéler plutôt que de le nier», ajoutant qu’en « parler est le seul moyen d’arrêter de voir le sida comme une maladie extraordinaire, à cause de laquelle les gens iront en enfer plutôt qu’au paradis.».

Thabo Mbeki, successeur de Mandela au fauteuil de la présidence, a longtemps nié le lien entre VIH et sida, déclarant au Washington Post qu’il ne connaissait aucune personne autour de lui qui soit morte du sida. Mandela avait pris à parti sans réserves Mbeki, déclarant que le gouvernement devait distribuer des antirétroviraux. Le ministre de la santé, après avoir préconisé l’aïl et l’huile d’olive comme thérapeutique (SIC) a annoncé la mise en place d’un programme en ce sens.




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