in

VSD assume, persiste et signe

La semaine dernière, VSD consacrait sa « une » à l’homosexualité en 2003, à travers les portraits croisés de gays et de lesbiennes, célibataires ou en couple, dans un état des lieux à la veille de la Gay Pride. Pour illustrer sa couverture, le magazine avait choisi une très belle photo de deux hommes enlacés.

Immédiatement, l’un des réseaux d’affichage qui travaillent régulièrement pour VSD, a refusé d’assurer la promotion estimant cette « une » indigne. Dans le même temps, de nombreux lecteurs ont bloqué le standard du magazine, exprimant clairement leur homophobie. La rédaction de VSD s’est déclarée consternée par ces réactions.

Dans un édito courageux, une semaine après ces attaques que l’on espérait d’un autre âge, Christian Moguérou, directeur de la rédaction de VSD, persiste et signe.

« Ces refus de vente sont avant tout des actes de censure », écrit-il. « Le procès que l’on nous fait est clair : on ne doit pas montrer deux homosexuels dans le plus simple appareil dans un hebdomadaire généraliste (…) La fonction d’un journal, c’est, parfois, de savoir déplaire à son lecteur, y compris quand celui-ci refuse une autre réalité. Dommage ! ».

Et bravo, surtout, cher VSD !

(Photos : Christian Moguérou – crédit VSD)



Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

LETTRE OUVERTE N 60

Kyste pilonidial