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Velociraptor, Kasabian




« Oasis is dead, vive Kasabian ! »
pouvait-on entendre juste après l’annonce de la séparation des frères Gallager
en Août 2009.

 

Les deux frères ennemis avaient d’ailleurs
déjà largement adoubé le quatuor de Leiceister, mais le public, français en
l’occurence, semble à peine découvrir aujourd’hui le degré d’affiliation
des deux groupes. 

 

Kasabian sort « Velociraptor » le 19
Septembre, un quatrième album impeccable qui confirme le groupe comme un
incontournable de la scène rock actuelle. La magie continue d’opérer,
mais le contenu peut légèrement décevoir par rapport à ses prédécesseurs,
et particulièrement l’album précédent « West Ryder Pauper Lunatic
Asylum »
qui était un véritable bijou de dépaysement, d’atmosphères
cinématographiques, de trouvailles sonores.

 

Ici toutes ces composantes semblent
atténuées, et pour la première fois l’efficacité des morceaux semble très
légèrement inégale. Annoncé comme un disque à l’énergie punk, on a le sentiment
à son écoute, qu’au contraire le quartet a voulu rattraper le manque de ballades
qui font souvent défaut à ses concerts, et qui ne donne aucun répit au
spectateur, vivant l’expérience comme une véritable guerre
… 

 

« Velociraptor » reste un très bon
album à se procurer les yeux fermés, et à découvrir en live, l’espace de
prédilection du groupe …

 

« Days are forgotten » est le sublime
premier single, mélange de rock et de spoken words, avec une mélodie à
plusieurs niveaux, implacable, mais qui ne rentre pas forcément dans la tête
instantanément (probablement la marque des tubes qui font école). On préfèrera
peut-être la version remixée, et plus musclée, enrichie du rap de LL Cool J

 

« Goodbye Kiss » est sans doute la
plus grosse surprise de l’album, une ballade avec un son très sixties, presqu’à
la Buddy Holly. La voix de Tom Meighan y est magnifiquement mise en valeur. LE
tube imparable et accessible par excellence !

 

L’album reste fidèle à la ligne de
conduite « psychédélique » qui fait l’identité de
Kasabian, mais semble vouloir explorer d’autres
pistes. On ne s’en plaint pas !

 

« Switchblade Smiles », annoncé
initialement comme premier single mais peut-être pas si évident que cela avec
son côté expérimental, reste un titre furieusement efficace et à l’énergie
incroyable, t
andis que la ballade « La Fée
Verte »
reste pour moi un des points d’orgue de cet album au goût d’inachevé

 

On sera peut-être moins fan du côté geignard
de « Acid Turkish Bath » , pourtant remarquable par ses arrangements de
cordes, et qui pour le coup rappelle l’élégance du précédent album, et puis on
aura peut-être du mal à garder son sérieux en écoutant pour la première fois, le
technoïde « I Hear Voices », tout de même très estampillé Bontempi

 

A voir quoi qu’il en soit le 22
Novembre 2011 au Zénith de Paris (« Oasis is Dead, vive Kasabian
! »
 … Ce n’est plus à démontrer …)

 

EN SAVOIR PLUS : http://www.kasabian.co.uk/fr/home/

 

VIDEO PLUS : Days are
Forgotten

 

 

 

 

Switchblade Smiles

 

 

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