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Les Enfants du Siècle, Louis

Voila déjà 5 ans que Louis, jeune homme fragile à la beauté androgyne, brun ténébreux au regard fuyant et à la voix grave sensuelle, a fait son entrée, dans le monde de la musique.

5 années que ce trentenaire, romantique endurci, s’affirme et propose son alternative, salvatrice, entre la chanson française et le meilleur des sonorités rock anglo-saxonnes, comme le faisait un certain Serge Gainsbourg.

Après D’apparence en apparence, un premier album pop teinté de nonchalance et de mélancolie, qui rappelait Etienne Daho, puis La nuit m’attend, aux envolées étourdissantes de cordes et à l’ambiance cinémascope à la Ennio Morricone, et que n’aurait sans doute pas renié un certain Benjamin Biolay, Louis nous revient avec Les Enfants du Siècle, LE bijou arty, album-concept sombre et torturé, sur le thème de l’autodestruction.

Enregistré dans l’urgence, en étroite collaboration avec son groupe, réalisé et arrangé par Yann Cortella (réalisateur des mythiques Genre humain, Les Palaces de Brigitte Fontaine et acteur depuis le début des années 90 de la scène électronique internationale), Les Enfants du Siècle marque aussi la rencontre jubilatoire entre des guitares franches et musclées, et des rythmiques massives et modernes.

Si Louis, dit le dandy pop décadent, confie ici plutôt des tourments obscurs et torturés à son auditoire, la gravité des paroles, elle, est régulièrement contrebalancée par des rythmes festifs, plutôt propices aux dance-floors les plus déjantés des clubs d’Ibiza, comme pour créer un équilibre parfait.

Le titre

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