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Sidaction, Act Up et AIDES se rjouissent de l’annonce officielle du Ministre du Commerce et de l’Industrie Indien







Communique
de presse – le mercredi 6 avril 2011
SIDACTION – Act Up-Paris –
AIDES

L’Inde
se prononce officiellement pour continuer
promouvoir l’accs aux
mdicaments essentiels



Paris, mercredi 6
avril 2011 – Sidaction, Act Up et AIDES se rjouissent de l’annonce
officielle du Ministre du Commerce et de l’Industrie Indien.

M.
Shri Anand Sharma se positionne en faveur de l’accs aux mdicaments
gnriques pour les malades des pays pauvres. Sidaction, Act Up-Paris et
Aides appellent l’Union Europenne et la France, en tant que membre de
l’Union, en faire autant.


Depuis
deux ans, l’Union Europenne et l’Inde ngocient des accords de libres
changes dont certaines dispositions vont l’encontre de la production et
la commercialisation de mdicaments gnriques notamment en introduisant
la notion d’exclusivit des donnes .(1) Le mardi 29 mars 2011, M. Shri
Anand Sharma, a pris position contre cette disposition.

L’inde ne
prvoit pas l’exclusivit des donnes pour les produits pharmaceutiques et
agrochimiques car cela aurait un impact considrable en retardant l’entre
sur le march de mdicaments gnriques moins chers (2) fait-il
remarquer. Sidaction, Act Up et AIDES se flicitent de cette annonce
officielle qui vient rappeler le statut de l’Inde en tant que pharmacie
des pays pauvres. En effet, ce pays est le principal exportateur mondial
de mdicaments de qualit et bas prix qui reprsentent 80% des
exportations dans le monde en dveloppement. Les trois associations
encouragent l’Inde traduire cette position dans cet accord de libres
changes et ceux futurs.
Sidaction, Act Up, et AIDES appellent aussi
l’Union Europenne et la France, en tant que membre de l’Union, arrter
ses pressions qui visent entraver l’accs des mdicaments essentiels
des prix abordables. M. Shri Anand Sharma est galement revenu sur les
saisies de gnriques indiens par l’Europe lesquelles ont t juges non
conformes aux accords internationaux du commerce.

En effet, dans
le cadre de l’Accord commercial anti-contrefaon, ou Anti-Counterfeiting
Trade Agreement, l’Europe tend considrer tout mdicament qui ne
respecte pas les brevets comme une contrefaon.

Pour autant, le
non-respect des brevets n’indique en rien qu’un mdicament est contrefait
ou dangereux. C’est cet amalgame entre faux mdicaments et mdicaments
gnriques sans licence qui permet l’Europe de bloquer et saisir les
produits pharmaceutiques indiens en transit dans les pays membres durant
des semaines. Autant de barrires qui entravent encore une fois l’accs
des gnriques pour des millions de malades dans les pays en
dveloppement.

Plus de 33 millions de personnes vivent avec le
VIH dans le monde. Parmi eux, plus des deux tiers
sont issus de
l’Afrique subsaharienne. Les mdicaments indiens reprsentent leur seule
chance d’tre
soigns car ils sont des prix abordables pour les
gouvernements et les programmes nationaux.


(1)
Communiqu de presse de Sidaction du 2 mars 2011 Contre les malades :
pas d’accords ?
(2) http://www.tkdl.res.in/tkdl/PressCoverage/PIB_29032011.pdf


 

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