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Le SNEG lance une nouvelle campagne de prvention intgrant la perspective des personnes sropositives



 


Paris
le 22 octobre 2006,


 


 


 


COMMUNIQUE DE PRESSE


 


Le SNEG lance une nouvelle campagne de prvention


intgrant la perspective des personnes
sropositives


 


 


Depuis
la fin des annes 1990, la frquence des rapports non protgs a
considrablement augment parmi les homos- et bisexuels masculins*. Ce
phnomne, qui atteste d’une banalisation de la prise de risques, est encore
plus marqu chez les gays sropositifs** que chez les gays srongatifs. Les
diverses campagnes et actions de prvention inities pour remdier cette
situation ont connu des succs limits. Si certains gays sropositifs accordent
peu d’intrt aux messages classiques de prvention, c’est surtout parce qu’en
se focalisant uniquement sur l’impratif de limitation de la transmission du VIH
des personnes srongatives, la prvention s’est peu occupe de la situation
spcifique et des attentes des gays sropositifs. Ce faisant, la prvention a
oubli de donner aux gays sropositifs les vritables arguments qui justifient
eux seuls un changement radical d’attitudes et de comportements :
 mme sropositif, on met sa vie en danger .


 


Pour
tenter remdier cette situation, le Syndicat National des Entreprises Gaies
(SNEG) lance une nouvelle campagne de promotion de la sant sexuelle construite
partir de la position du sropositif. Avec l’accroche  PERCUTE, baiser
sans capote = risque pour le sropo comme le sroneg , cette campagne met
en garde contre les attitudes trop complaisantes face aux rapports non protgs.
Alors que de nombreux sropositifs
considrent que les rapports non protgs ne comportent plus aucun risque pour
eux, la campagne Percute fait le
point sur les risques avrs qui existent pour le sropositif ayant des rapports
sans protection, y compris avec d’autres hommes sropositifs.


 


L’ide
centrale de la campagne propose par le SNEG en collaboration troite avec
l’institut de recherche et de prvention IPSR (Institute for Prevention and
Social Research) est de changer la perception des risques du sropositif. Des
preuves mdicales incontestables montrent les effets potentiellement dsastreux
de la sur-contamination par une autre souche VIH, de la confection par une IST
ou encore de la confection par l’hpatite C, premire cause de mortalit parmi
les sropositifs. La campagne met donc en avant les bnfices individuels trs
directs que les hommes sropositifs tireront de l’utilisation systmatique du
prservatif avec leurs partenaires srongatifs ou sropositifs. Se protger systmatiquement lorsqu’on est
sropositif, c’est mettre toutes les chances de son ct : lutter contre la
dtrioration de son systme immunitaire,  favoriser l’efficacit de son traitement
afin de prserver son capital sant.


 


La
campagne est visible sur le site www.sneg.org.  Elle sera dcline en cartes postales et
en affiches mises en place dans les lieux gays commerciaux. Un kit Internet sera
galement disponible afin d’assurer une large diffusion sur de nombreux sites
Internet gays.


 


 


 















* Chiffres Baromtre Gay depuis 2000 (INVS, AIDES, SNEG)


 


Rpondants se dfinissant homo : 


        
En 2000, 33% des rpondants se dclarant homosexuels
ont eu au moins une pntration anale non protge dans les 12
derniers mois, en 2002, 37% et en 2005, 36%


 


Rpondants se dfinissant bi : 


        
En 2000, 31% des rpondants se dclarant bisexuels ont
eu au moins une pntration anale non protge dans les 12 derniers
mois, en 2002, 34% et en 2005, 30%


 


**Rpondants se dclarant
sropositifs : 


        
En 2000, 56% des rpondants se dclarant sropositifs
ont eu au moins une pntration anales non protge dans les 12
derniers mois, en 2002, 58% et en 2005, 63%


 

 
 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 



Contact :
Antonio ALEXANDRE, Directeur National Prvention


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

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