Va-t-il enfin pouvoir obtenir réparation pour ses traumatismes ? Quatre membres de la famille de Jean-Luc Tritz, 42 ans, handicapé à 79%, comparaissaient mardi devant le tribunal correctionnel de Metz pour injures, incitation au suicide, menaces de mort et intimidation sur personne vulnérable en raison de l’orientation sexuelle. En cause, des pressions répétées contre un homme à qui ils reprochaient seulement… d’être homosexuel.
« Ne plus leur faire honte »
Jean-Luc, habitant de Woippy, dans la Moselle, avait en effet eu le malheur de révéler à sa famille son attirance pour les hommes. Une révélation qui aurait dû sembler normale, à l’heure de l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, mais qui s’est avérée insupportable pour son entourage. Pendant plusieurs années, ceux-ci ont donc multiplié les menaces contre lui, allant jusqu’à lui envoyer des courriers anonymes lui demandant de mettre fin à ses jours pour « ne plus leur faire honte ». Sous la pression, leur victime avait d’ailleurs tenté de se suicider à plusieurs reprises.
Jean-Luc Tritz peut désormais espérer obtenir réparation pour les tourments qu’il a subis. Mais son combat aura été long. Car entre sa première plainte et la comparution, ce mardi, il se sera écoulé pas moins de six ans.
Source Metro News
