La »théorie du genre » fait blêmir les associations catholiques
Le gouvernement vient d’introduire dans les manuels de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) des classes de première un chapitre intitulé « Devenir Homme ou femme » (de l’embryogénèse à la puberté) où les notions de genre et d’orientation sexuelle sont clairement explicitées (1e S, Bordas, avril 2011, p234 et 1e L-ES, Bordas, avril 2011, p175).
Cette « théorie du genre » importée des Etats-Unis apprend désormais que la féminité et la masculinité ne sont pas déterminées par le sexe, mais plutôt par une construction sociale et culturelle.
On peut lire par exemple dans l’édition Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »
Il s’agit là d’une bonne nouvelle et d’une avancée décisive en matière d’éducation chez les jeunes adolescents qui souvent se trouvent désorientés face a leur sexualité, mais comme il fallait s’y attendre les enseignants laïcs et les associations catholiques sont horrifiés …
Depuis plusieurs semaines, des pétitions circulent sur Internet pour protester contre ces notions, qui feront partie de l’enseignement obligatoire des lycées français à partir de la rentrée 2011.
Ainsi l’Association pour la Fondation de Service politique (AFSP) multiplie depuis Mai les demandes de retrait des livres de SVT, tandis que les AFC (Associations Familiales Catholiques) proposent leur pétition en ligne au nom de la « liberté de conscience à l’école » …
Le CPDH (Comité Protestant Evangelique Pour la Dignité Humaine) fait aussi partie des initiateurs de pétitions, lançant que la « théorie du genre » est « initiée par les mouvements féministes radicaux et relayée ensuite par les lobbies LGBT (lesbiennes, gay, bisexuel et transgenre) ». Pour lui « l’Education nationale veut donc donner un label scientifique à une théorie qui remet en cause les fondements même de notre société. »
La fondation Jérôme Lejeune, qui ouvre pour la recherche sur les « maladies génétiques de l’intelligence », sous couvert de sa reconnaissance comme « fondation d’utilité publique » vient de lancer un mailing afin d’obtenir le retrait du chapitre « Devenir Homme ou Femme » ainsi qu’une procédure de recueil de dons contre cette notion …
