in

Les poppers de nouveau interdits en France

Les poppers, ces liquides vaso-dilatateurs populaires dans le cadre de rapports sexuels « boostés », ou chez les clubbers pour leurs vertus « euphorisantes » vont une fois de plus disparaître totalement des vitrines et présentoirs des sex-shops, bars, clubs et autres sex-clubs, a annoncé le président de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies (Mildt) Etienne Apaire lors d’une conférence de presse qui s’est tenue aujourd’hui Mercredi 29 Juin.

Cette décision vient conclure les résultats jugés inquiétants du baromètre santé 2010, montrant que la consommation des substances à sniffer a grimpé de 1,4% auprès des 18-64 ans au cours des 5 dernières années. (5,3 % ont déclaré en avoir consommé au cours de leur vie, contre seulement 3,9 % en 2005).

Les poppers, bien qu’ils ne soient pas considérés comme des stupéfiants, restent très nocifs pour la santé. Selon une étude datant d’Octobre 2010, ils seraient à l’origine de troubles visuels prolongés, mais réversibles. Une forte campagne de sensibilisation a par ailleurs mis l’accent sur le fait que l’usage de se produit peut entraîner une baisse de vigilance en terme de protection lors des relations sexuelles et Viagra + Poppers = Mort dans la plupart des cas.

Pour ces raisons pourtant connues depuis un certain temps, le ministère de la Santé a décidé de réglementer la consommation du produit, en le rendant accessible uniquement sur ordonnance (rassurez-vous la cigarette et l’alcool restent bien entendu accessibles librement, et la fumée des pots d’échappement vous est offerte gratuitement !)

En 2007, la vente de poppers avait failli être totalement prohibée, à cause d’un décret qui voulait interdire les nitrites d’amyle ou de propyle. La nouvelle avait plongé le FCC, unique fabriquant français, dans le désarroi et celui-ci avait même déposé avec le Sneg un recours contre celui-ci devant le Conseil d’Etat. Le 15 mai 2009, le décret avait été annulé, rendant de nouveau possible la commercialisation des poppers, y compris ceux, réputés plus forts, qui jusqu’alors n’avaient été en vente qu’en dehors de nos frontières.

Une nouvelle interdiction donc, mais l’histoire laisse entendre que les consommateurs risquent encore une fois de se retourner vers le marché parallèle de vente par correspondance via le net, reprenant leurs anciennes habitudes.



Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Expo Gayffiti

Amalgame mariage homo – viol : Bénisti échoue dans sa justification