Plus de 120 personnes ont été blessées et près de 190 ont été interpellées en marge de la Gay Pride de Belgrade qui avait lieu hier, dimanche 10 octobre.
UNE PREMIERE ÉDITION DEPUIS 2001
L’an dernier la Pride de Belgrade avait été interdite. Depuis 2001, la capitale serbe n’avait pas connu de marche LGBT a cause des violences qui accompagnaient la dernière édition. Il aura fallu l’intervention du président Boris Tadic pour que cette édition 2010 puisse avoir lieu.
Si le millier de marcheurs présents a pu défiler sur un parcours restreint, cela n’a été possible qu’avec la protection d’une forte présence policière et de très violents incidents ont éclaté à la mi-journée en marge de la manifestation.
Extrémistes et néonazis se sont opposés aux forces de l’ordre et ont commis des dégradations comme scandé des slogans homophobes et d’appel aux meurtres d’homosexuels. Notamment, ils ont détruit le siège du Parti démocratique (DS) au pouvoir et jeté des pierres et cocktails molotov. Le siège de la télévision d’Etat, la RTS, a également été attaqué ainsi que celui du Parti socialiste de Serbie (SPS), partenaire de coalition du DS. Le bilan est lourd avec plus de 120 personnes blessées. La police a opéré 190 interpellations.
LE JEU TROUBLE DE L’ÉGLISE ORTHODOXE. LA DÉTERMINATION DU POUVOIR SERBE
Ces violences interviennent alors que l’Eglise orthodoxe locale entretient un jeu trouble. Tout en condamnant la Gay Pride, en organisant la veille une
