Et bien moi aussi je sais faire les ditos que personne ne comprend. D’abord, avec mon bonnet sur la tte, je ressemble Parrapa the rapper. Ensuite, travailler tous les jours avec des folles hystriques, des pds bodybuilds et des lesbiennes radicales a fatigue. J’en sais quelque chose, ils n’ont pas voulu de moi Air France. Alors vous savez sans doute qu’ partir de 17h (mais comment faites-vous pour tre tout le temps disponibles ?), dans Paris, il nous est impossible de jouer les htros. A moins de se faire un happy-hour en direct live Sarcelles. Cette semaine j’ai fait un happy-hour chez les htros Hammamet, tous les soirs. Moi j’vous le dis : ce que a a t dur. Je ne suis absolument pas crdible en mre de famille… de France. J’avais bien apport avec moi des bouquins bien comme il faut : L’Enfer de la Bibliothque Nationale (trop hard pour la clientle). J’avais pris des fringues qui passent partout : un pantalon, un blouson et un polo GAP (trop hype pour les provinciaux). Enfin aprs trois heures passes dire « bonjour, je suis en vacances, c’est o qu’on mange ? », je me retrouve dans la piscine avec sept pds et huit lesbiennes. Et merde. Moi qui voulait passer des vacances tranquilles… Du coup on a fait bande part, on a squatt la cabine du DJ et l’on a fait des chorgraphies hyper tendances sur YMCA. Je suis mme tomber sur une htro qui connaissait Out Hebdo. Les boules. Bref, je suis rentre Paris sous la pluieet je me dis que, dfinitivement, les homos, il y a en partout. Il y en aurait presque trop…
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