Olivier, à 18 ans, il quitte sa province natale pour venir à Paris. Philippe est steward à la SNCF, il profite de son travail pour mater discrètement les beaux jeunes hommes d’affaire. Nicolas trompe allégrement son mari David, avec tous les body bulders qui passent à sa portée. Luis, objet de beaucoup de convoitise, est barman au Dix. Christian tente désespérément de vendre son livre. Et il y a encore Brice, Arnaud, Carla, Claude, Julian, Antoine, Sophie, Denis, Victor etc, etc. En bref, beaucoup de personnages plutôt sympathiques (même si on peut regretter qu’il y ait si peu de filles), et une saga homosexuelle à la façon « des chroniques de San Francisco ».
Le petit point négatif du livre, c’est qu’il est préférable pour le lire d’avoir soit une excellente mémoire, soit un stylo et un petit bout de papier comme pense bête. C’est en effet un peu difficile de se retrouver dans la multitude des personnages dont les histoires se croisent, s’entrecroisent et se chevauchent (dans tous les sens du terme et dans tous les sens tout court). Le livre n’en est pas moins très agréable à lire, écrit avec simplicité et clarté. On retrouve esquissé un tableau très large et plutôt réaliste du monde homosexuel parisien.
On s’attache forcément à ces personnages dont un, au moins, nous ressemble.
Enfin, on termine le livre avec une seule envie, que le second tome promis par Alec Steiner soit bientôt disponible dans nos librairies (gaies) préférées.
Un livre à la portée de tous ceux qui ont envie d’entrer dans l’univers d’une véritable sitcom 100% homo.
Transports parisiens de Alec Steiner paru aux éditions Diesel-Press – 95 F
