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Le sida reste la premire cause de mortalit en Afrique


 


Communiqu de Presse – Mardi 20
novembre

Le sida reste
la premire cause de mortalit en Afrique



Demain mercredi 21 novembre, l’ONUSIDA rendra public son rapport
Epidemiological Update
2007. Ce rapport fait tat de
l’amlioration en 2007 des outils de surveillance pidmiologique VIH d’un grand
nombre de pays en dveloppement, grce entre autres aux investissements permis
par le Fonds mondial ces dernires annes. Le nombre de sropositifVEs est
maintenant estim avec une meilleure prcision : alors qu’il y a un an
l’incertitude allait de 24 47 millions, en 2007 il s’est resserr 30-36
millions.


CE QUI
CHANGE
Ces nouvelles donnes
indiquent que le temps ncessaire pour stopper la pandmie est infrieur ce
que le monde pensait il y a un an. Ainsi, il devient dsormais imaginable de
russir radiquer la pandmie, si tant est que la communaut internationale se
mobilise enfin hauteur des besoins (0,05% du PIB des 7 pays les plus
riches).

D’aprs l’ONUSIDA, environ 33 millions de personnes seraient
infectes par le virus du sida en 2007, dont environ 22 millions en Afrique. Le
sida aurait tu environ 2,1 millions de personnes en un an, tandis que 2,5
millions de personnes supplmentaires se seraient
contamines.

En tant que
sropositif, apprendre que ceux qui risquent de mourir du sida dans les 7
prochaines annes sont moins nombreux que prvu me rjouit. Mais ce qui compte
maintenant, c’est la survie des 33 millions de sropositifVEs d’aujourd’hui :
quand le G8 va-t-il tenir sa promesse d’un accs universel au traitement du sida
?
dclare Hugues Fischer,
co-prsident d’Act Up-Paris.

CE QUI NE CHANGE PAS
95% des personnes qui sont contaminEs aujourd’hui vont mourir dans les
7 prochaines annes si elles n’ont pas accs un traitement antirtroviral. 5%
des adultes africainEs sont concernEs. Moins d’un tiers des sropositifVEs en
stade sida dispose actuellement d’un traitement. Le sida reste la premire cause
de mortalit en Afrique.

Pendant que les malades meurent, le virus
continue de se rpandre, faute de promotion efficace du prservatif, et faute de
protection anti-discriminatoire pour les populations les plus vulnrables au VIH
(femmes, homosexuelLEs, transgenres, travailleurSEs du sexe, consommateurRICEs
de stupfiants, etc).

Act Up-Paris rappelle que le 8 juin 2007, Nicolas
Sarkozy s’est engag sur l’accs universel au traitement sida d’ici 2010 (1)
et faire davantage pour le Fonds mondial (2). Pourtant, son ministre du
Budget a propos de diminuer en 2008 la contribution de la France au financement
de la lutte contre le sida de 7% (3), alors mme que l’accs universel pour 2010
r-affirm par le Prsident exigeait un triplement des ressources sur
2007-2010.

Act Up-Paris attend de Nicolas Sarkozy qu’il expose, durant la
rencontre avec les associations organise l’Elyse le 28 novembre, sa
stratgie pour tenir l’engagement l’accs universel au traitement du
sida.

Notes
(1)http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/interventions/2007/juin/conference_de_presse_au_sommet_du_g8_de_heiligendamm.78427.html
(2)Ibid
(3)
www.actupparis.org/article3200.html

 



 

 

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