Il aura fallu attendre un siècle pour l’hommage quasi national auquel il a toujours eu droit : Londres a décidé de se racheter en commémorant en grandes pompes le centenaire de la mort d’Oscar Wilde, mort dans le rejet le plus absolu. Le point d’orgue sera une veillée aux bougies, mercredi soir devant la Royal Academy of Arts, à la mémoire du dandy gay le plus célèbre de l’histoire de la littérature. Son portrait géant sera projeté sur les murs.
Ce n’est qu’en 1954 que Wilde eut droit à une plaque à son nom à Londres. Le 30 novembre, de nombreux événements viendront rythmer cette grande réhabilitation amorcée il y a cinquante ans : expositions, lectures, hommages sont au programme. La British Library lui consacrera aussi une rétrospective.

