Dans un cinéma porno hétérosexuel .
Une histoire d’amour entre la caissière du cinéma, un homme de cinquante ans et un projectionniste nettement plus jeune .
La caissière abusera de la naïveté du projectionniste pour draguer l’homme de cinquante ans .
L’homme de cinquante ans se servira de la complicité de la caissière pour draguer le jeune projectionniste .
La caissière se racontera . On découvrira qu’elle est partie de chez elle à seize ans . Qu’elle s’est prostituée . Qu’elle a eu la même vie que l’homme de cinquante ans .
L’homme de cinquante ans, écrivain à ses heures . anciens gigolo . se racontera avec humour .
Générique
La chatte à deux têtes (2002) – Réalisation : Jacques Nolot – Avec : Vittoria Scognamiglio, Jacques Nolot, Sébastien Viala, Olivier Torres, Lionel Goldstein, Frédéric Longbois, Fouad Zeraoui, Jean-Louis Coquery – Production : Elia Films – Directeur de production : Eric Zaouali – Musique originale : Jérôme Coullet – Image : Germain Desmoulins – Son : Jean-Louis Ughetto – Montage : Sophie Reine – Mixage : Jean-Pierre Laforce – Musique : interprétée par Nino
Pour en savoir plus sur le film.
La Chatte à deux têtes nous entraîne dans l’espace reclus d’un cinéma porno comme il en existait beaucoup dans les années quatre-vingt à Paris.
Le film se construit entre deux lieux. En haut : le hall et sa caissière, lieu de parole où l’on partage ses souvenirs, ses rêves et ses peurs ; en bas la salle obscure où est projeté un film hétérosexuel, lieu de drague homosexuel où le sexe se consomme tout de suite.
En bas le sexe, en haut le discours sur le désir.
Un film couronné de succès
Sélection officielle – Un certain Regard – Festival de Cannes 2002
Prix du Grand Jury au Festival du Film Gay et Lesbien de Los Angeles 2003
Un film plébiscité par la presse- Un succès critique unanime-
« Une philosophie de la jouissance » L’Humanité
« Une émouvante nostalgie » Le Monde
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