Interviewé sur ce sujet l’homme a préconisé un traitement net et expéditif pour les manifestants en parlant de les »battre à coups de matraque » ce provoquant immédiatement l’indignation des militants LGBT, mais aussi de nombreux politiques et associations de lutte pour la défense des droits de l’homme.
L’organisation britannique Human Rights Watch vient ainsi de réclamer des sanctions à l’encontre du politicien pour propos homophobes et appel à la violence envers les participants au défilé.
»Je suis choqué qu’un fonctionnaire haut placé du gouvernement appelle à la violence envers des manifestants LGBT pacifiques », a déclaré Boris Dittrich, de l’organisation Human Rights Watch. »Les responsables gouvernementaux devraient soutenir les projets d’organisation un défilé de Gay Pride et non proférer des menaces contre ses participants » ajoute-t-il, précisant qu’ils devraient »se désolidariser publiquement des allégations du sous-ministre, le réprimander, et prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir des incidents similaires à l’avenir ».
Le médiateur du pays Igli Totzani, enjoignant Ekrem Spahiu (photo) à présenter des excuses publiques, a lui aussi condamné les propos innacceptables du politicien, affirmant qu’ils contredisent »l’esprit de tolérance, de coexistence et de diversité propres aux valeurs traditionnelles de la société de l’Albanie » et soulignantqclairement qu’ils constituent »une incitation à la violence et un acte criminel » passibles de prison.
L’association Pink Ambasada, organisatrice de la marche, ainsi que d’autres organisations LGBT, ont fait savoir qu’elles comptaient porter plainte.
