Communiqu de
presse
Paris, le 22 septembre 2010
Campagne Ligne Azur Homo, bi,
htro ? dans les tablissements
scolaires :
l’heure des comptes !
En fvrier dernier, trs
explicitement, le Ministre de l’ducation Nationale a fait savoir que la lutte
contre l’homophobie serait parmi les discriminations sur lesquelles son
ministre allait porter ses efforts. Il faut nanmoins passer de l’affichage
d’une volont politique la ralisation d’un plan national d’envergure
!
Sous l’impulsion d’une dmarche syndicale et associative commune de nos
organisations, le ministre de l’ducation Nationale a mis en place une
campagne de promotion du dispositif Ligne Azur dans les lyces, tendue enfin
aux collges en 2010 par le Ministre Luc CHATEL[1].
Un bilan des
sollicitations de Ligne Azur et une enqute sur la mise en place de la campagne
ralise par nos soins, montrent toute la ncessit de ce type de dmarche,
alors mme que seul un tablissement sur deux a reu ou affich le
dispositif.
Malgr le manque de visibilit de la campagne, les sollicitations de Ligne
Azur par les collgiens, les lycens et mme les personnels de l’ducation
Nationale, dmontrent une demande relle:
– une augmentation de 117%
des appels et questions par mails par rapport la priode 2009 (prs de 8000
sollicitations sur 2 mois),
– des questionnements
spcifiques
(clarification de son orientation sexuelle – discrimination – peur du rejet –
mal-tre – entourages – aides l’intervention en classe –
.),
– des
sollicitations (tlphone et internet) ds l’ge de 12 ans, qui justifient une
sensibilisation aux questions de sexualit et de genre le plus tt
possible,
– les associations LGBT agres
par le MEN sont satures de demandes d’interventions en milieu
scolaire.
Pour nos organisations, il est indispensable que ce type d’actions,
apprcies par l’ensemble des composantes de la communaut ducative, soient
dveloppes et prennises. Nous demandons que, paralllement, soient mis en
place rapidement les groupes de travail que Monsieur le Ministre
Darcos s’tait engag instaurer pour tudier des solutions concrtes. Celles-ci ne
doivent pas reposer sur la seule dynamique associative et
syndicale.


