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Comme un manouche sans guitare, Thomas Dutronc

Thomas Dutronc, double fils de – mais quelle importance ? -, avait choisi de fuir la chanson, s’initiant patiemment dans les milieux du jazz manouche, plutôt caravanes, que petits fours jet set. En bon fan de Django Reinhardt, il avait commencé par arpenter les bars et les petites salles, et s’était fait accepté par la tribu jazzy, simplement planqué derrière sa guitare sèche et son regard ultra charmeur.

C’est lorsque l’idée de retranscrire son spectacle « Thomas Dutronc et les esprits manouches », fait de sketches, et de musique, sur CD, que la nécessité de faire intervenir des chansons est arrivée.

De son propre aveu, encore deux semaines avant l’enregistrement, Thomas n’avait encore pas trouvé la voix qui allait interpréter ses textes, ce qui l’a poussé à s’y mettre.

On a pourtant du mal à croire à une improvisation totale, tant la voix du trentenaire est agréable, parfois presque murmurée, intime, tendre et avec des intonations (mais ça s’arrête là) qui rappellent papa.

L’album est solaire, exempt de fioritures et ponctué de petites histoires bourrées d’autodérision, d’humour, et de jeux de mots. Tout simplement un vrai moment de bonheur et de sincérité, d’où émane une atmosphère de bien être, avec des mélodies toutes simple à fredonner sous la douche.

A écouter en priorité : le déjà classique J’aime plus paris, la magnifique ballade Solitaires

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