Si Pomme C, le nouveau Calogero, entièrement écrit par Zazie est un peu moins accessible que ces prédécesseurs, c’est bon signe, car il perdurera sans doute beaucoup plus longtemps dans les esprits, comme c’est le cas pour la plupart des classiques.
Si les grandes lignes de la mélodie de la chanson titre rappellent Mon frère de Maxime Leforestier, les envolées lyriques de la voix et les arrangements ne sont pas très loin du maître Polnareff.
Côté écriture, jamais textes n’ont ressemblé autant à son interprète.
Un juste mélange entre dureté des propos (Drôle d’Animal), et attendrissement (Je sais).
Côté son, les influences résolument rock anglo-saxon de Calo ont été poussées au maximum. On n’est pas loin de Muse ou Keane, tandis que les arrangements de Mélodie en sous-sol sont vraisemblablement un clin d’oeil au célèbre Ashes to Ashes du dieu Bowie.
Enregistrés dans les conditions du live, les titres s’enchaînent comme dans la BO d’un film, l’univers de Calogero. Un album qui transpire le soleil, la Toscane, le rock et les riffs de guitares. Attention à ne pas passer à côté de ce bijou, en faisant l’effort de plusieurs écoutes.
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