Pour une
prvention adapte aux femmes !
Comme elles ont conquis le droit disposer librement
d’elles-mmes par l’avortement et la contraception, les femmes aspirent
aujourd’hui au droit des relations sexuelles protges.
En
France, les femmes reprsentent environ 20% des cas de sida depuis le dbut de
l’pidmie et 42 % des nouvelles contaminations (donnes InVS, 2005). Elles ont
2 3 fois plus de risques que l’homme d’tre contamine par le VIH au cours
d’un Pour une prvention adapte aux femmes !
En France, les femmes
reprsentent environ 20% des cas de sida depuis le dbut de l’pidmie et 42 %
des nouvelles contaminations (donnes InVS, 2005). Elles ont 2 3 fois plus de
risques que l’homme d’tre contamine par le VIH au cours d’un rapport sexuel
vaginal non protg.
Cette vulnrabilit spcifique est due des
facteurs biologiques, conomiques et culturels qui augmentent le risque de
contamination. Les ingalits sociales et conomiques, la dpendance financire
et les violences physiques et psychologiques que vivent certaines femmes dans
leurs relations avec les hommes ont une influence directe sur leur capacit
ngocier des rapports sexuels protgs.
Pour pallier cette vulnrabilit
spcifique, les femmes doivent avoir les outils adapts pour devenir actrices de
leur prvention et en garder la matrise. Or, l’accs au prservatif fminin
reste difficile et coteux : il est vendu 2 ? l’unit, soit 10 fois plus cher
que le prservatif masculin dsormais accessible 20 centimes.
De
rcentes tudes ont montr que plus la palette d’outils de prvention est large,
plus le nombre de rapports sexuels protgs augmente. Paralllement la
promotion des outils de prvention existants, la France doit donc soutenir
financirement les essais cliniques sur de nouveaux outils de prvention
destination des femmes, comme les microbicides, et encourager la recherche.
Avec un souci d’galit relle entre les hommes et les femmes qui
doivent disposer d’outils de prvention pour se protger, AIDES s’adresse aux
candidats l’lection prsidentielle pour demander :
* La vente du
prservatif fminin 20 centimes d’euros.
* Une plus grande disponibilit du
prservatif fminin dans les pharmacies, les lyces et la grande
distribution.
* Un soutien financier de la France pour les essais cliniques
et la recherche sur de nouveaux outils de prvention.
Comme elles ont
conquis le droit disposer librement d’elles-mmes par l’avortement et la
contraception, les femmes aspirent aujourd’hui au droit des relations
sexuelles protges.
http://www.aides.org/
prvention adapte aux femmes !
Comme elles ont conquis le droit disposer librement
d’elles-mmes par l’avortement et la contraception, les femmes aspirent
aujourd’hui au droit des relations sexuelles protges.
En
France, les femmes reprsentent environ 20% des cas de sida depuis le dbut de
l’pidmie et 42 % des nouvelles contaminations (donnes InVS, 2005). Elles ont
2 3 fois plus de risques que l’homme d’tre contamine par le VIH au cours
d’un Pour une prvention adapte aux femmes !
En France, les femmes
reprsentent environ 20% des cas de sida depuis le dbut de l’pidmie et 42 %
des nouvelles contaminations (donnes InVS, 2005). Elles ont 2 3 fois plus de
risques que l’homme d’tre contamine par le VIH au cours d’un rapport sexuel
vaginal non protg.
Cette vulnrabilit spcifique est due des
facteurs biologiques, conomiques et culturels qui augmentent le risque de
contamination. Les ingalits sociales et conomiques, la dpendance financire
et les violences physiques et psychologiques que vivent certaines femmes dans
leurs relations avec les hommes ont une influence directe sur leur capacit
ngocier des rapports sexuels protgs.
Pour pallier cette vulnrabilit
spcifique, les femmes doivent avoir les outils adapts pour devenir actrices de
leur prvention et en garder la matrise. Or, l’accs au prservatif fminin
reste difficile et coteux : il est vendu 2 ? l’unit, soit 10 fois plus cher
que le prservatif masculin dsormais accessible 20 centimes.
De
rcentes tudes ont montr que plus la palette d’outils de prvention est large,
plus le nombre de rapports sexuels protgs augmente. Paralllement la
promotion des outils de prvention existants, la France doit donc soutenir
financirement les essais cliniques sur de nouveaux outils de prvention
destination des femmes, comme les microbicides, et encourager la recherche.
Avec un souci d’galit relle entre les hommes et les femmes qui
doivent disposer d’outils de prvention pour se protger, AIDES s’adresse aux
candidats l’lection prsidentielle pour demander :
* La vente du
prservatif fminin 20 centimes d’euros.
* Une plus grande disponibilit du
prservatif fminin dans les pharmacies, les lyces et la grande
distribution.
* Un soutien financier de la France pour les essais cliniques
et la recherche sur de nouveaux outils de prvention.
Comme elles ont
conquis le droit disposer librement d’elles-mmes par l’avortement et la
contraception, les femmes aspirent aujourd’hui au droit des relations
sexuelles protges.
http://www.aides.org/
AIDES la
CROI
Rcapitulatif
Femmes
La 14e dition de la confrence scientifique amricaine
sur le VIH/sida (CROI) s’est tenue cette anne Los Angeles du dimanche 25 au
mercredi 28 fvrier. Plusieurs sujets relatifs aux femmes ont t
abords
L’ALLAITEMENT
MATERNEL
Le VIH peut tre transmis par l’allaitement maternel et
il est gnralement conseill aux mres sropositives de ne pas allaiter leur
enfant. Cependant, plusieurs tudes prsentes la CROI montrent que, dans les
pays faibles ressources, le sevrage prcoce ou l’utilisation d’une
alimentation artificielle augmentent les risques de diarrhes svres et les
dcs des bbs. L’valuation de l’allaitement selon un rapport bnfice/risque
pour le nourrisson a alors men l’OMS nuancer ses recommandations :
Quand
l’alimentation de substitution est acceptable, praticable, financirement
abordable, sre et durable, la mre sropositive devrait renoncer entirement
l’allaitement au sein. Mais lorsque ces conditions ne sont pas remplies, il est
recommand la mre sropositive qui choisit d’allaiter son nourrisson de le
faire de manire exclusive durant les six premiers mois.
Mise
disposition massive du lait artificiel pour les femmes sropositives au
Botswana
Le programme de prvention de l’infection du VIH de la mre
l’enfant du Botswana met disposition du lait artificiel pour les mres
sropositives. Cette initiative vise rduire la transmission du VIH dans les
premires annes de la vie des enfants ns de mres sropositives (environ 30 %
des femmes sont infectes par le VIH au Botswana). Une consquence inattendue de
cette initiative a t prsente lors de la confrence : il s’agit de
l’augmentation importante du nombre de dcs d’enfants en bas ge provoqus par
des infections gastro-intestinales. Il a t rapport environ 20 dcs par an en
2004 et 2005, contre plus de 500 en 2006. Plusieurs tudes ont dmontr que les
conditions sanitaires ne permettaient pas aux mres de prparer de manire
satisfaisante le lait artificiel pour leurs enfants, ce qui expliquerait le
nombre important d’infections gastro-intestinales svres. De plus, l’avantage
du lait maternel en apport d’anticorps de la mre disparaissait avec
l’allaitement artificiel. Plusieurs autres tudes encore sous embargo pourraient
aussi suggrer que l’utilisation systmatique du lait artificiel sans prise en
compte des conditions de vie des populations pourrait avoir plus d’effets
dltres que d’effets bnfiques.
Brve du 25 fvrier
2007
Concentration dans le sang des mdicaments anti-VIH absorbs par les
nouveaux-ns allaits par leur mre sropositive sous traitement
Plusieurs
dizaines de femmes sropositives traites par lamivudine (3TC), zidovudine (AZT)
et nvirapine et leurs nouveaux-ns ont particip une tude au Kenya dont
l’objectif tait de mesurer les concentrations dans le sang des nouveaux ns des
mdicaments anti-VIH transports par le lait maternel. Si la lamivudine et la
nvirapine sont retrouvs en quantit suffisante dans le sang (pour avoir un
effet anti-VIH) des nouveaux-ns, ce n’est pas le cas de la zidovudine. Ces
rsultats mettent en avant le fait que les mdicaments anti-VIH ne passent pas
tous dans le lait maternel de la mme manire. Il serait ncessaire de
comprendre les diffrences de diffusion et d’absorption de chaque mdicament
anti-VIH dans le lait maternel ; cela permettrait peut-tre d’adapter le
traitement anti-VIH des mres qui allaitent. En effet, les tudes en cours
pourraient montrer que les femmes sous trithrapie efficace qui allaitent leurs
nouveaux-ns ont moins de risques de transmettre le VIH lors de l’allaitement et
d’adapter le traitement en fonction de sa capacit tre transport dans le
lait maternel.
Brve du 27 fvrier 2007-02-28
Mesurer la quantit de
virus dans le lait des femmes sropositives qui allaitent
L’tude ZEBS
(Zambian Exclusive Breastfeeding Study, l’tude zambienne sur l’allaitement
maternel exclusif) mene chez des mres sropositives et leurs nouveaux-ns a
montr que 30 % des participantes avait une quantit indtectable de VIH dans le
lait. Aucune de ces mres n’a transmis le VIH leur enfant. L’tude montre
aussi que le risque de transmettre le virus est corrl l’tat de sant de la
mre (taux d’hmoglobine, nombre de T4 et quantit de virus dans le
sang).
Brve du 27 fvrier 2007
L’tude ZEBS : interrompre
brutalement l’allaitement maternel exclusif 4 mois n’augmente pas la survie
2 ans des enfants ns de mre sropositive
L’tude ZEBS visait valuer
l’intrt en terme de survie 2 ans d’enfants ns de mres sropositives d’un
arrt brutal 4 mois de l’allaitement maternel exclusif. L’tude conclue que
l’arrt brutal de l’allaitement exclusif ne permet pas d’augmenter les chances
de survie des enfants. Cette tude ne remet pas en cause l’intrt de
l’allaitement artificiel pour prvenir la transmission du VIH mais rappelle que
celui-ci doit se faire dans des conditions sanitaires ralisables par les
familles et leur entourage (voir brve sur le cas du Botswana). Les
reprsentants de l’Organisation Mondiale de la Sant prsents la confrence
ont rappel les principes fondamentaux pour l’utilisation du lait artificiel.
Cette stratgie devrait tre acceptable, accessible, bon march, maintenable
dans le temps et sans danger. Une lettre de consensus sur ce sujet a t mise en
ligne en octobre 2006 l’adresse suivante :
Brve du 27 fvrier
2007-02-28
TRAITEMENTS
VIH/IST
L’herpes est intimement li au risque de transmission du
VIH
Rle du Zovirax (acyclovir) chez les femmes
L’infection par le
virus de l’herps (HSV2) augmente le risque de transmission du VIH, cause de
l’inflammation et des ulcrations que cette maladie entrane dans les muqueuses
gnitales. Le Zovirax est connu pour rduire les pousses d’herps. Une tude a
dmontr une baisse importante de la quantit de VIH dans les ulcrations
herptiques chez les femmes co-infectes (VIH et HSV2) qui prennent 800 mg de
Zovirax par jour (dose habituellement utilise pour prvenir les pousses
d’herps).
Brve du 26 fvrier 2007
Rle potentiel du Zovirax sur la
transmission du VIH des femmes sropositives L’herps gnital (HSV2) est
suspect d’augmenter la transmissibilit du VIH des personnes atteintes. Un
essai randomis a compar l’impact d’un antiherptique, le Zovirax, chez des
femmes sropositives au VIH non traites (elles avaient plus de 250 T4) et au
HSV-2 en Afrique du Sud. Il y a moins de VIH prsent et moins de virus HSV2 dans
les scrtions des femmes recevant le Zovirax. Curieusement, la prise de Zovirax
rduit la charge virale VIH chez les femmes traites. La baisse du nombre de
crises d’herps rduirait l’inflammation immunitaire, ce phnomne pourrait
expliquer la baisse de la charge virale VIH. D’autres tudes vont certainement
tenter d’valuer l’intrt du Zovirax pour rduire le risque de transmission du
VIH chez les femmes infectes par le
HSV2.
Brve du 28 fvrier 2007
MICROBICIDES
L’arrt des essais sur le gel
microbicide base de sulfate de cellulose est un coup dur mais tout n’est pas
perdu pour autant, d’autres essais sont en cours dans le monde, avec d’autres
compositions de produits microbicides, notamment les produits base de
Carraguard, le BufferGel et le PRO 2000.
Les microbicides : un long
chemin
Le microbicide base de sulfate de cellulose n’a pas montr
d’efficacit et a mme provoqu plus de contaminations que chez les volontaires
contrls non exposs ce microbicide.
Brve du 26 fvrier 2007
Le
sulfate de cellulose : un candidat microbicide malheureux
Le sulfate de
cellulose semblait tre un bon produit, car il bloque la liaison entre
l’enveloppe virale et le rcepteur CD4. Dans le tube essai, ce compos inhibe
la rplication virale de diffrentes souches de VIH. Il ne semblait pas toxique
sur les muqueuses chez diffrents animaux. Il possdait galement des proprits
contraceptives et semblait peu onreux. C’est pourquoi des essais cliniques
devaient tre effectus chez plus de 2 500 femmes srongatives dans diffrents
pays d’Afrique et d’Asie en le comparant un gel placebo. Le premier essai
d’efficacit de phase III a commenc en juillet 2005 et avait dj recrut 1 333
volontaires. Un comit indpendant a d arrter l’essai car il y avait plus de
contamination par le VIH chez les femmes qui recevaient le sulfate de
cellulose.
Brve du 27 fvrier 2007
FEMMES ET RECHERCHE
L’inclusion des femmes
dans la recherche ne bouge pas tellement
Il y a eu un frmissement en
2006 avec Tibotec et leur tude GRACE (Etude sur le Prezista, 420 participants
dont 70% de femmes) qui cherchait valuer les diffrences de rponses chez les
hommes et les femmes sropositifs qui prenaient le mme traitement
antirtroviral.
Mais la CROI cette anne, les femmes restent trs largement
sous-reprsentes dans la plupart des essais thrapeutiques. Lorsque les
rsultats intermdiaires d’tudes sur la scurit et l’efficacit de molcules
qui sont susceptibles d’offrir de nouvelles possibilits thrapeutiques aux
patients qui sont trs habitus aux traitements ont t prsents (Benchmark 1
et 2 24 semaines sur le raltegravir (MK 0518)), et bien les hommes
reprsentaient de 84 91% des participants !
Aurlie Verny, charge de
mission Femmes
Femmes et recherche : Le TRT-5 se mobilise
!
Le TRT-5 est un groupement
inter-associatif qui se bat pour faire respecter les droits et faire valoir les
besoins des personnes atteintes par le VIH/sida en matire de recherche et de
prise en charge mdicale. Il constitue rgulirement des groupes de travail ad
hoc runissant le TRT5 et des personnes travaillant dans les associations
membres sur des thmes prcis, voire faisant appel d’autres groupes ou
personnes ressources pour mettre profit les comptences spcifiques de chacun
sur des dossiers ncessitant une attention spcifique, ainsi qu’un travail de
longue haleine.
A l’initiative de deux de ses membres, Aurlie VERNY
(AIDES) et Caroline GASIGLIA (SOL en SI), le TRT5 a dcid de crer un groupe de
travail Femmes. Il s’est runi pour la premire fois le 23 janvier 2007 et
compte pour l’instant quatre membres de trois associations : AIDES ( Graciela
CATTANEO, Aurlie VERNY), Act-Up-Paris (Catherine KAPUSTA), SOL EN SI (Caroline
GASIGLIA), et une des coordinatrices du TRT5 (Dominique BLANC).
Aujourd’hui, prs de 40 millions de personnes vivent avec le VIH /sida,
parmi lesquelles plus de 17 millions sont des femmes. Sur les deux dernires
annes le nombre de nouvelles contaminations chez les femmes a augment dans
chaque rgion du globe et les femmes sropositives reprsentent plus de 50% des
nouvelles contaminations. Malgr cette dure ralit pidmiologique, elles sont
encore trs largement sous-reprsentes dans la plupart des essais
thrapeutiques puisqu’elles ne reprsentent, dans les meilleurs des cas, que 20%
des participantes dans les essais.
L’efficacit, l’innocuit et la toxicit
des traitements sont le plus souvent values sur des sujets de sexes masculins,
avec des diffrences de poids, de mtabolisme et d’indice de masse corporelle
videntes.
Les pistes de travail envisages par le groupe sont donc de
favoriser l’inclusion des femmes dans les essais en accord avec leur
reprsentation dans le problme explor, d’tudier les effets spcifiques des
antirtroviraux(ARV) sur la physiologie fminine, de prendre en compte les
effets indsirables des femmes lors des traitements (lipodystrophies,
ostoporose.), d’tudier la diffusion des ARV dans les compartiments gnitaux,
et, de faon plus gnrale d’inscrire le lobby femmes dans le lobby gnral du
TRT5.
Le TRT-5 a t cr en 1992 par cinq associations qui voulaient
faire face, ensemble, l’urgence thrapeutique des malades du sida. Le groupe a
volu et runit aujourd’hui les membres de huit associations de lutte contre le
VIH/sida : Act-Up-Paris, Action Traitement, AIDES, Arcat, Dessine Moi Un Mouton,
Nova Dona, Sida Info Service et Sol en Si.
Aurlie Verny, Charge de
Mission Femmes, AIDES
!
Le TRT-5 est un groupement
inter-associatif qui se bat pour faire respecter les droits et faire valoir les
besoins des personnes atteintes par le VIH/sida en matire de recherche et de
prise en charge mdicale. Il constitue rgulirement des groupes de travail ad
hoc runissant le TRT5 et des personnes travaillant dans les associations
membres sur des thmes prcis, voire faisant appel d’autres groupes ou
personnes ressources pour mettre profit les comptences spcifiques de chacun
sur des dossiers ncessitant une attention spcifique, ainsi qu’un travail de
longue haleine.
A l’initiative de deux de ses membres, Aurlie VERNY
(AIDES) et Caroline GASIGLIA (SOL en SI), le TRT5 a dcid de crer un groupe de
travail Femmes. Il s’est runi pour la premire fois le 23 janvier 2007 et
compte pour l’instant quatre membres de trois associations : AIDES ( Graciela
CATTANEO, Aurlie VERNY), Act-Up-Paris (Catherine KAPUSTA), SOL EN SI (Caroline
GASIGLIA), et une des coordinatrices du TRT5 (Dominique BLANC).
Aujourd’hui, prs de 40 millions de personnes vivent avec le VIH /sida,
parmi lesquelles plus de 17 millions sont des femmes. Sur les deux dernires
annes le nombre de nouvelles contaminations chez les femmes a augment dans
chaque rgion du globe et les femmes sropositives reprsentent plus de 50% des
nouvelles contaminations. Malgr cette dure ralit pidmiologique, elles sont
encore trs largement sous-reprsentes dans la plupart des essais
thrapeutiques puisqu’elles ne reprsentent, dans les meilleurs des cas, que 20%
des participantes dans les essais.
L’efficacit, l’innocuit et la toxicit
des traitements sont le plus souvent values sur des sujets de sexes masculins,
avec des diffrences de poids, de mtabolisme et d’indice de masse corporelle
videntes.
Les pistes de travail envisages par le groupe sont donc de
favoriser l’inclusion des femmes dans les essais en accord avec leur
reprsentation dans le problme explor, d’tudier les effets spcifiques des
antirtroviraux(ARV) sur la physiologie fminine, de prendre en compte les
effets indsirables des femmes lors des traitements (lipodystrophies,
ostoporose.), d’tudier la diffusion des ARV dans les compartiments gnitaux,
et, de faon plus gnrale d’inscrire le lobby femmes dans le lobby gnral du
TRT5.
Le TRT-5 a t cr en 1992 par cinq associations qui voulaient
faire face, ensemble, l’urgence thrapeutique des malades du sida. Le groupe a
volu et runit aujourd’hui les membres de huit associations de lutte contre le
VIH/sida : Act-Up-Paris, Action Traitement, AIDES, Arcat, Dessine Moi Un Mouton,
Nova Dona, Sida Info Service et Sol en Si.
Aurlie Verny, Charge de
Mission Femmes, AIDES
Remaides spcial –
Femme
Le bien-tre sexuel au fminin
:
Corps
Dsir d’enfant
Contraception
Sexualit & dsir
Suivi
gyncologique
Dpendance
Droits
Dossier spcial sida « nous
les femmes sommes toutes concernes ! »
Femme
Le bien-tre sexuel au fminin
:
Corps
Dsir d’enfant
Contraception
Sexualit & dsir
Suivi
gyncologique
Dpendance
Droits
Dossier spcial sida « nous
les femmes sommes toutes concernes ! »


