Depuis quelques temps les spéculations allaient bon train, sur la reformation de ce boys-band emblématique des années 90, un de ceux en tout cas qui donna naissance au mouvement .
Certains ricanaient sous cape, claironnant qu’il n’y avait aucune chance que ce projet fonctionne, en l’absence de sa pièce maîtresse et qui a fait son chemin depuis, du nom de Robbie Williams.
Mais finalement quoi de plus illogique quand on se souvient que la plupart des tubes du groupe, des reprises Could It Be Magic et Relight My Fire, aux méga-tubes Everything changes, It only takes a minute, sans parler de la magnifique ballade Back For Good était interprétée par Gary Barlow, pendant que Robbie, son rival de toujours, ne faisait en définitive que de la figuration dans les clips, montrant son joli postérieur à l’époque imberbe lors des apparitions télévisées, mais sommes toutes bien souvent relégué au rang de backing vocals . ?
Les mauvaises langues devront trouver un nouveau bouc-émissaire à dénigrer, car sans aucun doute, l’album Beautiful World est une réussite, au-delà même des espérances les plus folles. La Take That mania est officiellement de retour !
Pour preuve : Le single Patience, une ballade surprenante de maturité les ondes, accompagné d’un clip imposant dans lequel les membres du groupes semblent aux prises avec les tumultes d’une mer agitée, crée la surprise en pulvérisant tous les records.
Remportant le Nielsen Music Control Impact Award suite à plus de 5.000 passages avant la sortie commerciale, il atteint très rapidement la troisième place de l’airplay.
Le reste de l’album oscille plutôt entre pop et folk policée, loin de l’eurodance jugée facile, au sein de laquelle on pouvait les voir s’illustrer auparavant . L’alternance des voix est une richesse évidente, au service de titres efficaces qui groovent, et dont certains peuvent subtilement rappeler les Scissor Sisters.
Pour en savoir plus, découvre le site de Take That