Avec ce second album, le chanceux perdant de la « Nouvelle Star » s’écarte, mais pas complètement, de la case « variétés françaises », où certains auront eu vite fait de le cantonner.
L’ange en quête d’émancipation se rapproche plus près des flammes du soleil, sans pour autant jamais brûler les ailes.
C’est tout de même qu’il fallait trouver une suite qui ait de la classe, à Paradoxes, le premier opus, il y a trois ans, dont le succès reste encore inscrit dans les esprits.
Une suite qui soit plus conforme à la personnalité du jeune homme et de ses contrariétés.
Pour ce faire, et avec la volonté d’aboutir à un résultat sonore plus organique et moins lisse, il s’est entouré de ses amis musiciens, et a réalisé des dizaines de maquettes, dans lesquelles on retrouve le contraste d’un univers définitivement rock, qui par de nombreux aspects peuvent même rappeler le groupe Muse, arrangements au piano inclus, opposé à une voix cristalline mais qui connaît sa route ( sur « Réveille-Moi » et « L’Essentiel » c’est flagrant).
L’album, quant à lui, est incroyablement riche de sonorités diverses, et joue globalement sur un terrain pop eighties, pour notre plus grand plaisir. Sur scène aussi, Thierry fait penser à un Albator des temps modernes. Derrière sa mèche rebelle il a l’oil qui brille, bien campé dans son costume de dandy glamour, très classe justement, et le public jubile …
Il est à la fois un jeune David Bowie, ou à un Brian Ferry qui s’apprête à prendre son envol. Le visuel eighties est en accord avec le son, de telle manière que les chours sont féminins puisque c’est la charmante jeune femme aux claviers qui les assure.
Le jeune chanteur s’est également entouré de superbes collaborations. Ainsi « Cour sacré », premier single imparable, est signé Daniel Darc,ex membre de Taxi Girl, rescapé des eighties qui décidemment fait lui aussi un retour remarqué et « Qu’on en finisse » a été co-écrit avec Axelle Renoir.
Un avenir radieux s’annonce à Thierry, c’est comme une évidence …
Direction le site officiel pour tout savoir sur Thierry Amiel