(Guadeloupe), Jean-Luc Romero, prsident d’ELCS,
rclame un Plan
Marshall contre le sida pour les Dpartements Franais d’Amrique
(Guadeloupe,Guyane, Martinique).
Jean-Luc Romero, prsident d’Elus
Locaux Contre le Sida, est intervenu en ouverture des XIIImes journes
Inter-COREVIH qui se droulaient dans la partie nerlandaise de l’le de
Saint-Martin, du 19 au 22 octobre 2006. Ces Journes ont rassembl les acteurs
de la lutte contre le sida des DFA et de France
mtropolitaine.
Lors de son intervention (ci-jointe)
et en prsence d’Albert Fleming, maire de Saint-Martin et de Louis Mussington,
conseiller rgional, le prsident d’ELCS a dfendu une vision engage et forte
du rle du politique dans la lutte contre le sida. Face l’urgence de la
situation et l’ampleur du dfi, il a plaid pour un engagement sans prcdent
des lus locaux dans ce combat pour la vie.
Il a galement alert les lus sur
les restrictions la libert de circulation des sropositifs, mesures mises en
oeuvre par prs de la moiti des pays membres de l’ONU. Alors que les Etats-Unis
ne sont qu’ trois heures de vol de Saint-Martin, il a tenu rappeler que ce
pays faisait partie des 11 dans le monde qui interdisent l’entre sur le
territoire national aux sropositifs.
En tant que
premier lu au monde avoir rvl sa sropositivit, il a voqu sa situation
personn
vivre avec. Cette intervention d’un homme politique, publiquement sropositif,
tait une premire dans une le o les personnes sropositives sont obliges de
taire leur maladie par peur de la stigmatisation et de l’exclusion
sociale. Ainsi, Saint-Martin, parmi les htrosexuels sropositifs en
couple, pratiquement 20% prfrent encore cacher leur statut leur
partenaire.
Alors que
fois plus touche par le VIH/sida que la mtropole,
Martinique
oeuvre d’un vritable Plan Marshall contre le sida dans les dpartements
franais d’Amrique. Jean-Luc Romero estime que les
pouvoirs publics devront avoir quatre priorits: la mise en place de
grandes campagnes de prvention et d’information auprs du grand public, des
coles mais aussi de groupes plus cibls, un engagement sans rserve dans la
lutte contre les discriminations qui touchent les personnes sropositives, une
aide renforce aux associations de lutte contre le sida dont l’action repose
pratiquement uniquement sur le militantisme des personnels mdicaux et
l’augmentation des moyens allous aux
services existants qui
manquent cru
mais galement la mise en place de structures spcifiques pour la prise en
charge de patients gs ou
dsocialiss.
Alors que ces 3
dpartements reprsentent eux seuls 10% des nouveaux cas dpists de toute
prsident d’ELCS app
publics nationaux et locaux faire face leur
responsabilit.


