Môn est un excellent joueur de volley-ball, mais aucune équipe ne veut de lui parce qu’il est homosexuel. A la faveur d’un changement de directeur, l’équipe de volley-ball de Lampang voit arriver un nouvel entraîneur, mademoiselle Bi, qui décide de renouveler l’équipe et sélectionne notamment Môn et son ami d’enfance Tjoung, travesti à la gestuelle aérienne. Ce choix provoque le départ des volleyeurs hétéros outrés. Mademoiselle Bi doit alors recruter d’urgence des joueurs, et Môn se propose de faire appel à quelques connaissances : Piya, transsexuel d’une revue où l’on ne lésine pas sur les plumes et les paillettes, Nong, un adjudant aussi musclé que maquillé et Wît, homosexuel refoulé sur le point de se marier . .. Cette équipe peu commune, autour de son capitaine Chaî – seul hétéro du groupe et qui en souffre – fait preuve d’aptitude surprenante. Contre toute attente, elle passe avec succès les matchs préliminaires et se qualifie au Championnat National. Malgré les multiples préjugés des officiels et des autres joueurs, les Satreelek bravent l’adversité jusqu’au triomphe final.
La véritable histoire
Le récit de SATREELEX se fonde sur une histoire authentique et pour ainsi dire surréaliste. En 1996, une équipe de volley s’inscrit au championnat national thaïlandais, avec une particularité singulière : cette équipe est composée majoritairement de gays, de travestis et de transsexuels. Tout cela pourrait n’être qu’anecdotique, mais à la surprise générale, les résultats de cette formation hétéroclite et loufoque sont surprenants. Tout le pays va alors suivre avec un intérêt grandissant les exploits de ces sportifs d’un genre nouveau.
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