Historide de Le Pen

http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/020325-000004125PRES.html

A propos de l’adoption par les couples homo : Jean-Marie Le Pen dit qu’il
n’est  pas nécessaire de légiférer pour « imposer des comportements
déviants en modèle social normatif ».

Source : Illico spécial présidentielle

Jean-Marie Le Pen :

La loi dispose, normalement, dans l’intérêt général. Elle n’a pas à
légiférer  au profit de lobbies organisés (moins de trente mille personnes,
dont un quart  à Paris), prétendant imposer leurs comportements déviants en
modèle social  normatif. Je suis donc totalement défavorable à l’adoption
d’enfants par des  couples homosexuels.

Source : Libération, lundi 25 mars 2002

Septembre 1995 Jean-Marie Le Pen sauva la virilité de son parti en déclarant
:  Il y a peut-être des homosexuels au Front national, mais il n’y a pas de
folles chez nous ! En d’autres termes, dans l’esprit du chef, il y a peut-être
des « enculeurs » au FN mais pas d' »enculés ».

Mai 1987 : dans l’«Heure de vérité» Jean-Marie Le Pen franchit la ligne rouge
en déclarant : Le sidaïque est contagieux, par sa transpiration, ses larmes, sa
salive, son contact.

Je recommande la lecture de cet article de Têtu :

http://tetu.com/archives/1998-12/2/

Maintenant un point a ne pas oublier est que cela peut nous apporter des
ennuis supplémentaires. Je pense qu’il est nécessaire de prendre le risque. cf
cette lettre anonyme qui cumule antisémite, sexiste et homophobe. Il ne manque
que la xénophobie et le racisme et cela résumerait le FN !

Professeur de français à Aix-en-Provence, Colette s’est attirée les foudres
d’un collectif de nazillons après qu’elle a animé, en classe, une discussion sur
la démocratie et les dangers que pouvait représenter le FN. Quelques jours plus
tard, l’enseignante reçoit une première lettre d’injures anonyme aussi misogyne
qu’homophobe. Marcel Mazières, père d’un de ses élèves et candidat frontiste,
est confondu par son écriture. Ce n’est qu’après son procès, en 1997, qu’une
seconde lettre, toujours anonyme mais cette fois collective et particulièrement
ignoble, parvient à Colette. Les extraits parlent d’eux-mêmes et le mot « guine »
(sic) suggère à ces courageux anonymes les propos suivants :

Nous nous sommes réunis pour déterminer la position que nous devions adopter
à votre égard (.). Certains proposèrent de vous baiser (.). D’autres proposèrent
de vous enculer (mais) il n’est pas très bien-pensant d’enculer une guine (.).

D’autres émirent l’hypothèse de vous couillonner, c’est-à-dire de vous
greffer des couilles. Certes, cela vous aurait sans doute permis de réaliser
d’une manière concrète les désirs que vous avez envers les femmes. Mais il est
évident que ce ne serait plus de la véritable guine et que cela ne vous
conviendrait pas. Certains émirent l’hypothèse que vous étiez juive et de vous
faire gazer en circonstance. Or, nous ne pouvons faire aucune conclusion à ce
sujet car n’ayant pas de bite, il est évident que même si vous êtes juive, vous
n’êtes pas circoncise (.). Enfin, nous ne sommes pas antisémites : nous ne
connaissons que des juifs sympathiques ; en effet, les six millions d’entre eux
qui étaient désagréables ont heureusement été supprimés il y a plus d’un
demi-siècle par un certain Adolf H., tragiquement disparu suite à une dépression
:

Dieu aie son âme !

Cela peut nous montrer ce qui nous attend si Le Pen gagnait les
élections.

Je dis bien les élections, car après un succès improbable mais pas impossible
à la présidentielle (personne ne donnait Hitler gagnant en 1933), il y aura deux
tours de législatives avec plein de triangulaires… Je ne veut pas me réveiller
le 17 juin avec une assemblée d’extrême-droite…

Ce soir à lieu une commission politique exceptionnelle de l’interassociative
à 19h à l’AGECA. Un grand merci aux associations dont j’ai repris des idées et
avec qui homobus envisage des actions communes.

Cordialement et solidairement.