A l’heure o vous lirez ces lignes, je serai soit heureuse, soit fire. Dimanche 31 Octobre, la France aura rencontr la Nouvelle-Zlande en demi-finale de la coupe du monde de Rugby. Dimanche 16h, j’aurai ferm les volets et je me serais enferm double tour. Paco Rabanne peut revenir sur le devant de la scne, rien ni personne n’aurait pu faire lever mes fesses du fauteuil. J’aurais vu le beau Hugo Mola courir quatre-vingt dix mtres pour tenter de rentrer dans l’histoire. J’aurais vu la montagne Jonah Lomu clater la tronche de quinze joueurs bts. Jonah, celui par qui la magie arrive. Un homme, un vrai, comme on n’en voit plus ma brave dame. Un appel au viol. Une photo de couverture improbable.
Est-ce que je vous ai dj parl de ma passion du Rugby, ce sport noble et viril. Ces douches remplies d’hommes aux dimensions nrmes. Ces shorts sales, puant la transpiration. Ces oranges que l’on bouffe la mi-temps en recrachant tout avant de rentrer sur le terrain. Vous ai-je parl de mes plaquages, de mes bleus, de mes coups de boules lches nonchalament a et l ? Et vous ai-je surtout parl de mes troisimes mi-temps. Mes beuveries mmorables, de ces chansons paillardes que je ne chante plus. Quand je jouais au Rugby, j’tais encore htro. Je me faisais tripoter dans la mle par sept gars balzes. Depuis j’ai arrt le sport, j’ai trouv une femme et je regarde les matchs devant la tl. J’ai toujours un physique de pilier, mais la graisse a remplac le muscle. Mais comme dirait l’autre : Nobody is perfect…
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