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Inquiétude du SNEG après l’interdiction du poppers

C’est désormais officiel, le poppers est dorénavant interdit en France.
Le décret publié le 22 Novembre 2007 au Journal Officiel acte cette interdiction.

Elle fait suite à un rapport des services du ministère de l’Economie demandé après l’annulation par le Conseil d’Etat de la précédente interdiction.

Le décret dispose donc donc que «la fabrication, l’importation, la mise en vente et la distribution des produits contenant des nitrites d’alkyle» sont désormais prohibées sur le territoire français.

Le poppers interdit va limiter la Fête

Le poppers, liquide vaso-dilatateur, utilisé par de nombreux gays dans le cadre de rapports sexuels « boostés», ou par des clubbers, à cause de ses vertus «euphorisantes», fait partie des produits directement concernés, alors qu’une version plus forte du produit avait déjà subi une interdiction en 1990, entraînant une modification de sa composition.

Les professionnels s’étaient alors déjà conformés aux normes pour produire des poppers moins nocifs et continuer l’utilisation dans le cadre festif.

Aucune consultation préalable des professionnels du poppers

La nouvelle plonge le FCC, unique fabriquant français, dans le désarroi, d’autant plus qu’aucun motif d’interdiction n’a été clairement évoqué, et que celle-ci intervient sans aucune consultation préalable des professionnels impliqués au niveau de la mise en vente du produit.

Il aurait de ce fait l’intention de déposer avec le SNEG un recours contre le décret devant le Conseil d’Etat, et ont jusqu’au 23 Janvier pour agir.

Une interdiction favorise le marché parallèle

L’autre conséquence de cette nouvelle donne, est de voir les consommateurs, se tourner vers le marché parallèle de vente par correspondance britannique via le net, qui propose encore le produit dans son ancienne formule.

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