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Magic Hour, Scissor Sisters

2 ans après leur 3ème opus  »Night Work », sa pochette inoubliable et des tubes tels que  »Fire with Fire »,  »Any Which Way »,  »Sex And Violence ». et l’incroyable  »Invisible Light » nos quatre soeurs ciseaux sont de retour avec  »Magic Hour » un disque lumineux et ludique, dédié aux amis et aux instants magiques.

Si vous êtes un tant soit peu clubber et adepte des fameuses party d’Ibiza, vous devez déjà savoir que l’expression  »Magic Hour » désigne l’instant particulièrement spécial du lever de soleil sur l’océan. Et bien c’est dans cet esprit chill out, comprendre  »sans aucune prise de tête », que le disque a été créé, devenant ainsi la bande son idéal de votre futur séjour à la playa ou au bord d’une piscine où vous dégusterez un mojito avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Alors que depuis le début de leur carrière il y a déjà 11 ans, les Scissor se sont imposés comme groupe-phare dans le domaine de la pop glam-rock décalée, le groupe, au fil de ses albums, a progressivement donné une part plus importante aux sonorités electro et dancefloor.
Si  »Night Work » avec son concept de discothèque virtuelle, avait déjà un aspect très  »Confession on the DanceFloor »,  »Magic Hour » lui, semble délaisser encore davantage les sonorités rock déjanté du groupe, si bien qu’il est quelquefois difficile d’y entendre la guitare de Del Marquis par exemple.

Hormis sur des titres comme  »Baby Come Home »,  »San Luis Obispo »,  »Somewhere » ou encore les ballades  »Year Of Living Dangerously », et  »The Secret Life Of Letters », il faut souvent tendre l’oreille pour entendre la guitare, bien plus discrète de Del Marquis, et certains fans pourront peut-être regretter que le côté  »Burlesque Cabaret » des débuts soit passé à la trappe.

Pourtant on se trouve bien là face à un des meilleurs albums du groupe, qui a bel et bien su renouveller sans pour autant perdre son âme.

Jake Shears et sa bande se sont entourés d’une longue liste de stars, d’auteurs et de producteurs pour mettre au point ce véritable patchwork sonore, qui à l’instar du son des Black Eyed Peas semble totalement tourné vers le son House et electro des années 90. L’album qui pourtant garde une vraie cohérence a été créé comme un gigantesque projet collaboratif auquel ont participé la star montante du Hip-Hop US Azealia Banks

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