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Ceremonials, Florence and The Machine




Notre sorcière bien aimée Florence Welch nous avait
littéralement enchantés avec  » Lungs », son premier opus acclamé de toute part.
La voilà qui fait encore mieux avec  »Ceremonials », un deuxième album
majestueux qui fleure bon l’apocalypse. N°1 dès sa sortie en
Angleterre

 

D’emblée  »Ceremonials » sonne plus
abouti, plus personnel et plus riche au niveau des arrangements que le tout
premier disque, déjà excellent, de la rousse flamboyante.

 

Pour faire simple et sans prétention, on a
quelquefois l’impression d’être face à un véritable opéra lyrique, emporté par
les violons tournoyants, les choeurs obsédants et les accords de piano
obsédants ….

 

La production ultra soignée a été confiée à
Paul Epworth a qui on doit les albums d’Adele et Bloc
Party
.

 

Si les fans du premier battement de coeur
ont été séduits par la puissance incroyable de la voix de Florence
et ses intonations quasi-incantatoires (« Dog Days are
over », »Drumming Song »,
« Rabbit Heart (Raise It Up) » et j’en
passe), ils ne seront pas déçus par ce nouvel opus qui part parfois dans des
délires tribaux (le très efficace « Heartlines »), Arcade Fire-esques (le
sixties « Breaking Down » ), soul,groove et gospel (l’envoûtant
« Lover to Lover »), et épiques (le magique « No Light, No
Light »).

 

Si pratiquement chaque titre est chanté
comme un hymne et dans une atmosphère de quasi reccueillement, le high-light
absolu reste pour moi le très ésothérique « Seven Devils », dont le
refrain, mélancolique en diable, accompagné des accords de piano dignes de la BO
de l’exorcisme, et les cordes apocalyptiques donnent un
monument gothique susceptible d’émouvoir même un roc …

 

Les thèmes abordés sont souvent sombres
et si Florence parle quelquefois d’autre chose que de la mort, c’est pour
mieux jouer les folles dans son clip de « Shake It Out », premier
extrait tonitruant de l’album,
pas très éloigné de
l’univers de « Shining », ou de la dernière série américaine événement
« American Horror Story »

 

On apprend aussi que Florence
Welch
 confirme également son statut d’égérie de la mode.

 

Ainsi après avoir participé à des défilés et
s’être imposée comme véritable icône, elle vient de faire
appel au grand Karl Lagerfeld pour designer la pochette
du single vinyle collector blanc de « Shake It Out », 500 exemplaires
seulement dans une pochette sérigraphiée et signée de la main du
maître …

 

Le superbe visuel, comme celui de l’album,
rappelle l’univers visuel de l’artiste Tamara de Lempicka …

 

Définitivement l’album
« Ceremonials », enregistré aux studios d’Abbey Road au Printemps
dernier, est un immense bijou d’émotion et de sensibilté, qui confirme que
Florence Welch est L’ARTISTE à suivre plus que toute autre
actuellement.

 

Sorte de rencontre entre Kate
Bush
, Bjork, Fever Ray, Siouxie and The
Banshees
, The Irrepressibles, et si Florence +
The Machine
était tout simplement celle qui serait la plus
susceptible de combler le vide artistique laissé par Amy Winehouse
?

 

EN SAVOIR PLUS : http://www.florenceandthemachine.net/

 

VIDEO PLUS :

 

 

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