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Nicholas Angelich – Bach: Variations Goldberg

Composées pour le clavecin en 1741, les variations Goldberg ont été commandées à Jean Sébastien Bach par von Keyserling, ex-ambassadeur de Russie. Elles portent le nom du jeune claveciniste qui les lui jouait afin d’apaiser ses insomnies. Bon, c’est la légende, mais elle est jolie et finalement peu importe puisque seule compte la transparence métaphysique de cette oeuvre sublime.

Elle débute doucement, par une belle aria que Bach a écrite pour sa femme Anna Magdalena, quelques années auparavant ; puis 30 variations prodigieuses et de nouveau l’aria. La boucle est bouclée.

On connait bien Nicholas Angelich pour ses belles interprétations du grand répertoire romantique, Brahms et Liszt notamment. On ne l’imaginait pas forcément dans Bach et sans doute a-t-il attendu d’être vraiment prêt pour se lancer dans cette aventure, ces variations mythiques, si souvent enregistrées par les plus grands pianistes et clavecinistes. Partition sublime mais également terrifiante.

Mon vieux professeur de piano disait qu’il fallait jouer Bach « au rythme du coeur ». C’est ce que fait Angelich, dans une lecture pondérée, délicate mais aussi pleine d’énergie, avec de beaux élans et une profonde sensibilité. A mille lieues des lectures sèches et mécaniques que l’on connait trop, Angelich fait merveilleusement chanter son piano et nous donne un Bach tendre, passionné et lyrique, un Bach au rythme du coeur.

JEF pour CitéGAY ( http://jefopera.blogspot.com/ )





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