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Avec  »Progress », Take That signe un retour triomphal

Le nouvel album du groupe Take That, réuni au grand complet maintenant que Robbie Williams en fait à nouveau partie, a créé l’événement la semaine dernière en Grande-Bretagne, en y battant le record du plus grand nombre d’albums vendus en une semaine depuis 13 ans.

520 000 exemplaires de « Progress », l’album qui sort aujourd’hui 22 Novembre en France, se sont écoulés (235 000 dès le premier jour) alors que seuls Oasis avait fait mieux en 1997 avec « Be There Now » et ses 663 000 ventes.

Les mauvaises langues diront sans doute que ce succès, qui suit des records de ventes également sur les billets de concerts de la prochaine tournée du groupe, est dû uniquement au retour de Robbie parmi les garçons qu’il a aimé détester tout au long de sa carrière solo .

Que Nenni ! N’en déplaise au public français qui aime bien coller des étiquettes du style « Boys-Band » ou « groupe pour midinettes », Take That est réhabilité en Angleterre depuis déjà 3 albums (Beautiful World, Patience, The Circus) autrement plus qualitatifs que ceux signés dans les années 90, avec des ventes toujours impressionnantes et des salles immenses toujours sold out …

Pour tout dire on me murmure à l’oreillette que c’est sans doute plutôt Robbie qui doit être content de pouvoir à nouveau profiter de ce succès non négligeable !

Si depuis leur reformation à 4, les Take That avaient livré deux superbes albums de brit pop parfois dans la plus pure tradition de ce que faisaient les Beatles, leur retour à 5 ne se fait pas sans quelques surprises sonores.

Quelques rythmes urbains et arrangements électro font par exemple désormais partie de l’univers des garçons, qui semblent avoir la volonté de faire à nouveau danser sur les dance-floors …

Après « The Flood », le single en forme d’hymne qui débute l’opus, l’auditeur sera sans doute étonné par les rythmes résolument catchy qui suivent …

Un disco-rock effreiné terriblement efficace sur le titre « SOS » , Une ballade traditionnelle posée sur des accords urbains et hip-hop sur le titre « Wait » … totalement réussie ! Quelque chose de plus folk seventies mais toujours rythmé et fédérateur, avec « Kidz ». La petite berceuse « Pretty Things », placée là juste pour un peu reprendre son souffle. L’entêtante (et énervante) « Happy Now »qui contient (hélas) un refrain à la Gaétan Roussel ( « Help Myself » ), ce qui pour ma part, gâche tout … « Underground machine » : le gros tube Rock de l’album, avec un Robbie Williams surprenant lorsqu’il monte dans les aigüs, tel un nouveau Jake Shears« What Do You Want from me », titre catchy qui rappelle un peu Enrique Iglesias, sur un rythme à la Black Eyed Peas (« I gotta Feeling »). « Affirmation » : un titre pop rock énervé, à conseiller notamment pour un jogging … Et puis l’album finit sur la magnifique ballade « Eight Letters » (on imagine qu’il s’agit des 8 lettres de Take That), sans doute écrite pour celler les retrouvailles à 5.

Le groupe n’a pour le moment pas inclus la France dans ses dates de tournée européenne, mais il fera peut-être une annonce lors de son passage au Grand Journal le 24 Novembre …

EN SAVOIR PLUS : http://www.takethat.com

VIDEO PLUS : The Flood Live, Children In Need





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